La situation socio-politique en République centrafricaine a connu ces derniers temps un hic avec des rebondissements qui inquiètent au plus haut sommet de l’Etat. Après la résurgence des tensions sécuritaires dans l’arrière-pays résultant des diverses attaques des éléments de la coalition de la CPC contre les positions des Forces armées centrafricaines et leurs alliés, il n’est pas rare que les Centrafricains assistent d’autres actes qui s’apparentent à des attentats comme ça se passe dans des pays en proie au terrorisme.
Les crises politico-militaires semblent s’enliser ces derniers temps en République centrafricaine avec la situation politique qui est de plus en plus tendue. Depuis la réélection du Président Touadera à la magistrature suprême de l’Etat pour un second mandat, la promulgation d’une nouvelle constitution suite au référendum, le pouvoir et l’opposition n’émettent pas sur la même longueur d’onde. Pour l’opposition démocratique, la brillante réélection du Président Touadera à la magistrature suprême de l’Etat et le référendum constitutionnel ne sont rien d’autre que de mascarades électorales compte tenu des conditions laborieuses dans lesquelles ces processus électoraux ont été organisés.
Contrairement aux assertions de l’opposition, le régime en place et le peuple dans sa majorité ont approuvé la réélection du Président de la République et la nouvelle constitution. Bravant le boycott de ces deux processus, le peuple centrafricain épris de paix a décidé de se rendre massivement aux urnes comme justement pour barrer la route à une nouvelle guerre préparée par les ennemis de la paix.
Dans l’optique d’apaiser le climat socio-politique tendu et dans un souci de désamorcer la crise post-électorale, le Président de la République animé par la paix avait décidé d’organiser un dialogue républicain afin de permettre à la classe politique centrafricaine de s’asseoir et parler. Cette décision du Président Touadera a été accueillie avec enthousiasme par tous les hommes politiques qui ont salué le sens patriotique du Président de la République.
C’est ainsi que les représentants de toutes les forces vives de la nation désignés au sein du Comité d’Organisation du Dialogue Républicain se sont attelé aux préparatifs de cette grande rencontre inter-centrafricaine. Ces préparatifs ont connu un succès du fait de l’engagement de tous les membres du Comité d’organisation jusqu’à ce que les Centrafricains à la grande surprise assistent à un rétropédalage de la part de certains leaders politiques. Ces derniers pour une raison tout de même fallacieuse ont décidé de retirer leurs représentants à la veille du démarrage effectif de ce Dialogue Républicain.
Heureusement que la plupart de ces représentants des partis politique de l’opposition ont compris la duplicité de leurs leaders et, ont refusé leurs injonctions. Preuve de la maturité de certains Centrafricains qui pensent désormais qu’il ne faudrait pas que les intérêts personnels puissent prendre le dessus de l’intérêt général. Ils ont alors décidé à leur corps défendant de prendre part à l’ensemble des travaux de ce Dialogue Républicain qui ont fini avec d’importantes recommandations.
Le succès de ce Dialogue républicain va donc servir d’alibi à ces leaders de l’opposition pour multiplier des attaques contre le régime comme si le monde devait s’arrêter à cause de leur non-participation à cette rencontre entre les Centrafricains. Le paroxysme de la levée de bouclier de ces leaders de l’opposition a été la mobilisation citoyenne appelant les dirigeants centrafricains à la réécriture d’une nouvelle constitution ou à la convocation d’un référendum afin de doter le pays d’une nouvelle loi fondamentale qui prend en compte toutes les aspirations du peuple centrafricain tout en la cadrant aux réalités de l’heure.
Mais les leaders politiques de l’opposition qui n’entendent pas de cette oreille ont accusé le Président de la République Faustin-Archange Touadera et son régime de tous les péchés d’Israël. Ils multiplient des déclarations politiques en appelant à une insurrection populaire et demandant de manière voilée aux militaires et les rebelles de renverser le régime de Touadera.
Tout en ignorant la souffrance du bas peuple, ces opposants appellent la Communauté internationale et les partenaires financiers extérieurs à suspendre toutes aides humanitaires et appuis financiers à l’endroit de la République centrafricaine. Parallèlement à ces opposants, certaines compatriotes de l’extérieur ont décidé de créer certaines associations dont l’objectif n’est autre que celui de faire partir le régime de Touadera.
Il va sans dire toutes ces organisations qui se sont dressées contre le régime de Touadera ont pour seul et unique agenda de le faire tomber. Il n’est donc pas anodin de dire que les évènements dramatiques qui se sont déroulés ont des liens avec les vœux de ces opposants et les ennemis de la paix en Centrafricain. L’attaque de la base des Faca situé dans l’usine de la Cellule coton à Bossangoa et le colis piégé qui a visé un haut responsable des Russes en Centrafricains sont des signes qui n’augurent pas un lendemain propice pour le régime de Touadera. Au regard de tous ces évènements, la vigilance est de mise !
@Pierre DALINGOMBE
