BEIGING : LA CITE INTERDITE, UNE AUTRE MERVEILLE DE LA CHINE

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Beijing, le 26 avril 24

La chine est un pays unique au monde qui a su préserver son immense patrimoine culturel dont une partie est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO à l’exemple de la Cité Interdite. Elle a été construite sous la dynastie Ming au début du XVe siècle et a servi de palais impérial pendant plus de 500 ans, abritant 24 empereurs des dynasties Ming et Qing. Sa construction fut une entreprise monumentale et dura 14 ans (1406-1420).

Le complexe du palais couvre une superficie de 720 000 mètres carrés (environ 180 acres), avec une zone de construction de 150 000 mètres carrés, composé de 980 bâtiments survivants avec plus de 70 salles et palais. Il s’agit du plus grand complexe de palais et de structures en bois au monde.

Grâce au programme « Voyage en Chine » organisé par l’Association chinoise de diplomatie publique (CPDA) sous la houlette du Ministère des Affaires Etrangères, les journalistes en provenance de plusieurs pays du monde ont visité la Cité Interdite, aujourd’hui connue sous le nom de Musée du Palais, qui illustre bien la riche histoire de la Chine ancienne et la diversité culturelle chinoise.

Mercredi 24 avril 2024, les journalistes étrangers se sont rendus sur le site de la Cité Interdite. Sur les lieux, nous nous sommes aperçu que ce somptueux palais impérial n’est pas, comme d’aucuns pourraient le penser, un lieu interdit au public. Bien au contraire, la Cité Interdite offre une opportunité unique aux visiteurs de connaître les trésors culturels de la Chine en drainant en moyenne 40 000 personnes par jour. Ces trésors sont contenus au Musée du Palais qui abrite ainsi une vaste collection de plus de 1,8 million d’objets culturels, notamment des peintures, des calligraphies, des céramiques, du jade et des trésors impériaux, dont seul un petit nombre est exposé à un moment donné.

L’un des trésors les plus célèbres est la collection de robes et d’accessoires impériaux. Ces vêtements finement brodés et ornés de symboles de pouvoir et d’autorité offrent un aperçu de l’opulence et de la grandeur de la cour impériale.

Le musée abrite également une impressionnante collection de livres anciens, de manuscrits rares et de documents historiques offrant un aperçu précieux du passé de la Chine. En sillonnant les dédales de ce gigantesque palais impérial, nous, journalistes africains, nous sommes interrogés sur la capacité des chinois qui sont arrivés à se mettre ensemble pour sauvegarder leur patrimoine culturel. Pourquoi nous, africains, qui avons également d’immenses trésors et des valeurs culturelles, n’avons pas pu faire de même ? Nous nous sommes laissés dominés par l’Occident qui a pillé notre immense patrimoine culturel, a volé nos masques, nos statues, nos peintures, nos graphismes, etc.., pour aller meubler leurs musées avec ces trésors ou les revendre à prix d’or aux collectionneurs et aux antiquaires.

Au terme de ce long périple à l’intérieur du Palais impérial en plein cœur de la Cité historique de Beijing, nous avons compris que le peuple chinois, de génération en génération, a su préserver son patrimoine et sa diversité culturelle qui constituent aujourd’hui un ciment pour son unité. En effet, le peuple chinois tire toujours son enseignement de sa propre culture comme les journalistes africains, particulièrement, l’ont remarqué à travers le symbolisme dans les sculptures complexes, les couleurs vives et les motifs qui représentent le pouvoir, la prospérité et la bonne fortune, et dans tous les aspects de l’architecture et de la décoration, le respect chinois pour l’harmonie et l’équilibre.

@PBM

 

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