L’Office National des Matériels (ONM) n’est plus cette structure qui s’occupe des travaux de construction et de réhabilitation des routes. La mission qui lui est confiée conformément aux orientations de son ministère de tutelle, a pris une autre destination qui prouve à suffisance que ladite structure ne traduit pas dans les faits, la vision politique du Président TOUADERA, malgré que, de centaine de milliards ont été injectés grâce aux fonds propres de l’Etat, pour la réhabilitation des axes routiers afin qu’ils soient en bons et favoriser la libre circulation. Malheureusement…
C’est avec une consternation incommensurable que nous assistons à ce qui se passe au niveau de l’ONM et, qui découle vraisemblablement, d’un problème de gestion. Ce n’est pas ce que nous voyons à l’époque avec certaines sociétés qui mènent les mêmes activités que l’ONM. L’on peut citer entre autres, de CAGIMA, SOREAC…qui font des travaux extraordinaires ayant permis l’entretien des routes, les rendant en bonne qualité.
Après la faillite de ces sociétés pour des raisons qu’on ignore, l’ONM, une société d’Etat a pris le relais pour poursuivre la mission. Malheureusement, sa gestion près d’une décennie laisse comprendre que c’est la déception totale avec les travaux routiers qui peinent à se réaliser dans le délai. Les chantiers abandonnés sans raison valable, la qualité des travaux n’est pas à la hauteur des attentes, autant dire que le sabotage qui devient la règle de fonctionnement de l’ONM.
Il suffit de parcourir tous les travaux dont l’ONM est le maitre d’ouvrage pour comprendre que les milliards injectés par l’Etat voire les financements des partenaires techniques et financiers, vont dans l’eau. L’ONM est spécialisé maintenant dans l’abandon des chantiers entamés.
Un tour sur certains axes de Bangui pour voir la réalité de ce dont nous mettons sous presse. La petite distance du rond-point Benz-vi et l’église prophétique en Afrique, entretenue et inaugurée par erreur par le Président TOUADERA, n’est que l’ombre d’elle-même. Après quelques mois d’entretien, cet axe est retombé dans sa situation de dégradation avancée d’antan comme si les agents de l’ONM et leurs responsables brillent par une incompétence notoire.
L’avenue des Martyrs, Conjugo, Koudoukou, et l’avenue de l’indépendance au niveau du rond-point 4e arrondissement jusqu’au PK12, c’est la honte totale suite à ce que fait l’ONM. Tout se passe malheureusement sous la barbe des autorités du ministère des travaux publics qui semblent, pas contrôler de la situation qui s’empire. Qu’est-ce qui justice ces mauvaises prestations ? L’ONM bénéficie des milliards pour ne servir à rien, les routes sont restées telle que les populations peinent à circuler librement, et celles-ci sont à l’origine de plusieurs accidents mortels qui se produisent au quotidien.
C’est dire que l’ONM contribue aux accidents ayant occasionné les décès des Centrafricains qui se comptent tous les jours sur les routes à cause justement, de ses responsables qui ne sont pas à la hauteur du travail qui leur est confié. Comment comprendre qu’une telle structure publique n’arrive pas à satisfaire les attentes des usagers, alors que, des mesures idoines doivent être prises pour redresser la situation, en commençant par un changement de paradigme au niveau de l’équipe dirigeante.
C’est inadmissible d’assister à une telle situation qui laisse comprendre qu’en Centrafrique, ce sont ses fils qui contribuent à empirer sa condition. L’ONM devient le champion des chantiers abandonnés, après quelques jours de travaux. A cause de ce qui se fait par l’ONM, les déviations sont aperçues partout dans la ville de Bangui, et cela rend la circulation difficile, surtout, en cette période de la rentrée des classes. Que disent les autorités sur cette situation qui pourrisse, et ne fait l’objet d’aucune réaction ? A voir de près dans ce qui se passe, la population banguissoise se prépare pour envahir cette société, afin de manifester contre ses responsables et agents dans les jours à venir.
Affaire à suivre…
@Mark DANGOTE
