La Société CENTRABOIS désormais libre de reprendre ses activités dans la localité de Bobélé

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C’est un sentiment de satisfaction et de collaboration fructueuse qui s’installe désormais entre la Société CENTRABOIS et les habitants du village Bobélé situé à environ 63 km à la sortie sud-ouest de Bangui. Désormais, c’est la quiétude qui règne dans cette localité dont l’exploitation forestière reste la seule activité qui contribue au développement économique du pays, apporte des aides multiformes à la population locale.

En rappel, suite à un malentendu survenu à cause de l’exploitation illégale de cette zone forestière dont la Société CENTRABOIS détient le Permis d’exploitation et d’aménagement (PEA), des mesures ont été prises en commun accord avec les autorités afin que ces exploitants illégaux, les scieurs clandestins de bois puissent cesser définitivement à leur sale besogne qui est défaveur de leurs intérêts voire l’essor de la localité. La Société CENTRABOIS avait décidé de détruire une partie pour empêcher les camions des artisans clandestins qui n’ont aucun permis d’exploitation de pouvoir de circuler sur cette voie.

C’est ce qui avait suscité la colère des habitants dudit village qui ont manifesté leur ras-le-bol contre la CENTRABOIS. Dans un premier temps, certains jeunes de la localité manipulée, se sont soulevés pour commettre certains délits contre les équipements de la Société CENTRABOIS. Les jeunes étaient d’armes blanches, la direction de CENTRABOIS a fait appel aux agents des eaux et forêts qui ont fait une descente sur le terrain pour enlever les barrières illégales érigées par les jeunes afin de permettre au personnel de circuler librement pour travailler. Entre temps, le Directeur général de la CENTRABOIS, Ibrahim BITAR avait déploré le comportement des exploitants artisanaux qui coupaient le bois d’une manière frauduleuse dans sa zone d’exploitation. Même le chef du village Bobèlè dans une interview accordée à notre Rédaction a condamné ces actes crapuleux des jeunes de sa localité contre la Société CENTRABOIS qui pourtant, contribue à leur essor, s’agissant des contributions sociales, l’appui à l’éducation et la santé des populations.

Le DG Ibrahim BITAR avait indiqué que ces scieurs clandestins disposent des machines pour couper les bois, ce qui met la Société en difficulté dans ses activités, et que cette situation risque de provoquer la fermeture de la Société, alors que celle-ci paye à l’Etat les droits et taxes. Ce malentendu entre la CENTRABOIS et les habitants de Bobèlè a duré des mois. C’est ainsi que ladite Société spécialisée dans l’agroforesterie, avec le concours des autorités locales de Bimbo, a mené une médiation.

Pour cela, une procédure de dialogue, disons, d’entente a été entamée par les autorités de la Sous-préfecture de Bimbo et les leaders communautaires pour que les deux parties puissent revenir au bon sentiment. C’est-à-dire que le dialogue est l’unique chemin vers la paix sociale et la réconciliation.

C’est dans cette optique que la hache de guerre se trouve définitivement enterrée entre la CENTRABOIS et les habitants de Bobèlè. Dans la journée du dimanche 18 février 2024, ils ont fumé le calumet de la paix après plusieurs mois de mésentente. La réconcilation s’est déroulée sous le leadership de Pascal PAMAL, préfet de l’Ombella-M’poko, en présence du sous-préfet Marie-Florence Demba, des représentants du Ministère des Eaux et Forêts, de Ibrahim BITAR DG de la CENTRABOIS, des leaders communautaires et autres.

Cette médiation menée par Guy Julien NDAKOUZOU et les autorités sous-préfectorales, a finalement abouti à la réconciliation et la cohésion sociale entre les deux parties. A cette occasion, quelques habitants ont pris la parole pour déclarer qu’ils ont définitivement enterré la hache de guerre. Ils peuvent désormais travailler en étroite collaboration avec la CENTRABOIS et de ne plus s’adonner à des pratiques frauduleuses visant le sciage des bois et autres exploitations illégales.

Une habitante dudit village d’indiquer pour sa part qu’elle est très contente de cette réconciliation car c’était l’incompréhension qui a poussé ses compatriotes de la localité à s’en prendre à la CENTRABOIS, mais celle-ci a reconnu tous les torts qu’ils ont commis. Par ailleurs, elle a réitéré la demande aux responsables de la Société de respecter leur cahier de charge d’appuyer le dispensaire, fournir des tables-bancs à l’école, de payer les maitres-parents, et de construire les ponts.

Le Directeur des sites de la Société CENTRABOIS a confié à notre micro que la Société n’a pas de problème avec les habitants de Bobèlè. Ce dernier a remercié les autorités de la sous-préfecture de Bimbo voire le Préfet de l’Ombella M’poko Pascal PAMAL pour leurs efforts multiformes ayant abouti à cette cérémonie de réconciliation.

Le DG Ibrahim BITAR de déclarer également pour sa part que la Société qu’il dirige n’a pas de problème avec la population. Le souci majeur de la Société, a-t-il dit, est que le sciage clandestin n’entre pas dans leur zone de PEA car la Société a des charges et elle paye des taxes à l’Etat pour exploiter le bois, tout en respectant la règlementation de l’exploitation forestière. C’est dire que CENTRABOIS reste dans la logique et disposée à appuyer les populations de sa zone d’exploitation.

Marie Florence Demba, sous-préfet de Bimbo a fait savoir que l’ambiance de cette réconciliation était bonne entre les deux parties. Désormais, la paix des braves est de mise et la CENTRABOIS est libre de reprendre normalement ses activités d’exploitation forestière dans la localité de Bobèlè, mais les scieurs clandestins doivent cesser avec leurs pratiques afin d’éviter d’autres désagréments.

@Mark Yango Nayango

 

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