Quelle solution pour le commerce des taxi-moto qui cause du tort au pays ?

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Bangui, le 27 février 24

En République centrafricaine, le commerce des taxis moto devient de plus en plus une affaire qui non seulement, cause du malheur aux usagers mais fait perdre de l’argent à l’Etat. Cette activité envahit le pays il y a peu de temps où les jeunes s’y adonnent pour se lancer dans la vie active en abandonnant les études, risque de mettre fin aux transports urbains des bus et taxis. C’est vraiment un manque à gagner pour les Ministères en charge des Transports ; celui du Commerce ; et des Finances dont le contrôle de ce secteur semble échappé à leur contrôle.  

Pour mémoire, cette histoire de taxi-moto a déclenché en Afrique de l’Ouest pour atterrir en Afrique centrale, précisément en Centrafrique. Bien avant, les bus et taxis étaient les seuls moyens de transport urbain qui facilitent la circulation des personnes et de leurs biens. A en croire les usagers, ces deux moyens de transport, font face à toutes les dispositions nécessaires en termes formalités (paiement des droits exigés par les Ministères susmentionnés), afin d’exercer leurs activités de commerce et de service privé. Malheureusement avec l’apparition de phénomène des taxi-motos, c’est le contraire des choses. Et que personne n’ose se prononcer sur cette situation qui fait le lot de malheur dans le pays.

En un laps de temps Bangui est submergé par les taxi-motos qui circulent sans respecter le code de la route. Il suffit de faire une petite erreur vous vous retrouvez avec les jambes à l’air et les centres de santé vous accueillent à bras. Là encore, il faut prier pour ne pas rendre votre âme. Des conducteurs des taxi-motos qui sont des vrais braqueurs, des hors-la-loi et autres délinquants qui sont prêts à vous insulter, même si c’est à eux le tort.

Le danger permanent des taxis moto entraine des dégâts corporels sur des paisibles populations. Une statistique déplorée par le Ministère de la santé qui dresse à chaque fois des bilans inquiétants d’accidents causés par les taxi-motos.

Pendant que les taxis moto s’enrichissent, l’Etat centrafricain perd en termes de revenu. Car le Ministère des transports ainsi que le ministère du commerce n’ont totalement le contrôle sur ces derniers. Il suffit d’acheter une moto et vous donnez à un jeune qui ne dispose d’un permis de conduire, un certificat de santé et c’est parti ! L’affaire commence sans même quelque chose au Ministère des Transports et celui du Commerce.

Malgré que de temps en temps, la Brigade motorisée de la gendarmerie voire la Compagnie de circulation routière (CCR) procède des contrôles pour réguler les choses, force est de constater que plusieurs taxi-motos sont arrêtés puis libérés à cause de pot-de-vin. Suivez nos regards !

On ne cesse d’interpeller les autorités du pays à la vigilance sauf que des mesures draconiennes ne soient prises pour réglementer ce secteur d’activité qui ne profite pas à l’Etat. Un conducteur des taxis-moto de préciser qu’il abandonne les études pour faire le commerce de taxi-motos qui rapporte des avantages, à l’exemple du vol de ses clients et autres activités de nuit avec les braqueurs.

Pour un observateur de la vie politique, le problème se pose du côté des autorités desdits Ministères afin qu’une solution soit palliée à cette affaire. Il importe qu’une stratégie soit mise en place pour contraindre les vendeurs et acheteurs des  motos à s’acquitter de tous les dispositions nécessaires avant qu’une moto soit mise en commerce.

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