Centrafrique : Retour sur la COP26 et les perspectives d’avenir du ministre Kamach pour la cause de son pays

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Bangui, le 02 décembre 21

Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Thierry Kamach est de retour depuis quelques semaines après la COP26 de Glasgow en Ecosse. On revient sur les acquis de la COP26 à Glasgow et sur le rôle que la RCA  doit jouer pour l‘atténuation du réchauffement climatique.

Pour le ministre Kamach, c’est de manière tout à fait ostentatoire et incontestable  de comprendre que la RCA est un pays tout comme ceux du bassin du Congo qui font face au réchauffement climatique. Personne ne peut le contester.
Ce dernier de dire que la RCA a pu faire entendre sa voix et il est aussi tout à fait clair que les pays du bassin du Congo, la RCA ne sont  pas des émetteurs, des pays pollueurs et que le principe du pollueur-payeur devra s’appliquer et que tout le monde sait, par principe d’interdépendance des Etats, qu’il y a d’un côté ceux qui ont pollué et de l’autre côté, nos forêts organisent les services de capturer ou de séquestrer ces pollutions.

En ce qui est du financement des pays du Bassin du Congo à travers le Fonds bleu, le ministre Kamach dira pour lui que ce n’est pas pour les mettre dans le cadre de l’aide au développement. Plutôt pour considérer que c’est la contribution des pays pollueurs à la lutte contre le réchauffement climatique. Parce que le réchauffement climatique est la résultante de l’industrialisation du monde. Les pays du nord doivent donc soutenir ceux du sud dans ce combat qui semble être urgent.

Pour le cas de la RCA, la meilleure stratégie pour protéger la forêt, c’est élargir la desserte de la population en électricité. Ainsi il faut l’accès des Centrafricains à l’électricité, et que nous arrivions par exemple à un pourcentage normal, en utilisant aussi l’énergie solaire parce que le soleil nous passe par-dessus la tête et aussi d’autres énergies alternatives, nous pensons alors que nous allons protéger suffisamment la forêt.

Il ne faudrait pas un changement des mentalités pour atteindre ces objectifs ? Parce que pour l’instant, un arbre mort vaut financièrement toujours plus qu’un arbre vivant.  Le ministre Thierry Kamach dira sans doute que qu’il faut maintenant l’éducation, la sensibilisation, l’information tout azimut : « Nous sommes dans le monde aujourd’hui, dans la planète, et il y a un problème grave de réchauffement climatique. Ce ne sont pas les dieux qui se sont fâchés pour que les pluies ne tombent plus, parce que c’est ce que ressente au moins la population dans les villages. On a vu qu’il y a quand même une différence. Les pluies ne viennent plus comme avant et il fait encore plus chaud, même dans les zones où il faisait frais. Ce n’est pas que les dieux se sont fâchés, mais c’est un problème de réchauffement climatique », A témoigné un expert du ministère de l’Environnement.

Le membre du gouvernement Thierry Kamach de dire qu’à travers la vision du président Touadéra qui accorde un intérêt particulier à la question de l’environnement, des mesures sont prises pour la gestion rationnelle des forêts. Parmi les premières mesures, nous avons par exemple la révision de tous les contrats de concession, que ce soit des conservations d’exploitations… Cela concerne non seulement la gestion rationnelle des forêts, la restauration de nos écosystèmes, mais aussi  l’élargissement des aires protégées évidemment, pour atteindre l’objectif d’atténuation. L’objectif de ne plus vendre et brader nos forêts.

Le ministre Kamach toujours dans la droite ligne de sa feuille de route, indique que des mesures de suspendre tout ce qu’il y avait comme contrat acquis de manière illégale,  et qui ne respecte pas (la loi). Le gouvernement est en état d’éveil sur cette question-là et plus personne ne peut brader ces ressources.

@Bienvenu ANDALLA,

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