D’ici le 28 Février 2022, le mandat du patron actuel de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye prendre fin d’où nécessité de nommer un nouveau chef de la MINUSCA. Et dans les coulisses, la Rwandaise Valentine Rugwabiza serait en bonne position pour relever les grands défis où son prédécesseur a fait preuve d’incompétence notoire avec des multiples connivences aux groupes armés toujours dénoncées mais restées impunies jusqu’à ce jour.
Des voix commencent à se lever pour donner des divers points à propos de la nomination en vue de la nouvelle patronne de la MINUSCA. Pour Elvira Motinguia, activiste des Droits de l’Homme : « c’est sur un sentiment d’espérance que nous avons appris la nomination en vue d’une Rwandaise à la tête de la MINUSCA. A ce jour, on se rend compte que le Rwanda fait partie des pays amis de bonne foi qui se donnent à aider la République Centrafricaine dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale. Donc, si aujourd’hui, le Secrétaire Général de l’ONU vient à confirmer la nomination de la Rwandaise Valentine Rugwabiza, ce serait une bonne décision appréciée par les fils du pays. Mais notre souhait en tant qu’activiste de la défense des Droits de l’Homme c’est de voir un Centrafricain à la tête de la MINUSCA. Donc, s’il tenait qu’à nous qui sommes des défenseurs des Droits de l’Homme, nous proposerons un fils du pays à la tête de cette mission Onusienne, car nous avons une très mauvaise expérience avec les étrangers à la tête de MINUSCA qui très souvent ne réussissent pas à mettre en application les robustes mandats dont ils disposent», a-t-il martelé tout en restant confiant que ce changement pourrait être source d’un changement radical en RCA « de tout ce qui précède, le Rwanda est un pays ami et surtout ayant la volonté manifeste de nous aider donc, nous comptons sur cette vaillante diplomate Rwandaise qui est sur le point d’être nommée. Nous attendons la voir au pied du mur » conclue ce dernier.
A voir de prêt, tout le peuple Centrafricain est exaspéré face à la complicité, à la passivité et duplicité de la MINUSCA face à cette crise qui perdure. Ce qui fait que pour certains dignes fils de ce pays pensent qu’il ne sert à rien d’aller de changements de mandats en changements de mandats, de changements des chefs de la MINUSCA en changements des chefs de la MINUSCA, mais bien au contraire au retrait définitif des casques bleus en République Centrafricaine et à la dotation des FACA aux moyens sophistiqués de guerre tout en passant par la levée totale de l’embargo sur les armes à destination de la République Centrafricaine. Dans ce sillage, Edouard Modemna un observateur avéré de la vie politique Centrafricaine estime qu’: « Avec ce rythme, la RCA ne peut sortir de cette crise. Seuls les Centrafricains peuvent résoudre cette crise. Ce ne sont pas des étrangers qui ont vécu ces tristes évènements donc, il suffit de mettre des moyens qu’il faut à la disposition des Forces Armées Centrafricaines pour qu’elles puissent neutraliser ces forces du mal qui tentent toujours de prendre le peuple Centrafricain en otage. Au cas contraire, il serait mieux de nommer un fils du pays à la tête de la MINUSCA et la Rwandaise Valentine Rugwabiza devienne Représentante Adjointe », souligne ce Centrafricain tout en reconnaissant les efforts fournis par le Rwanda dans la recherche de la paix. L’application du mandat robuste de la MINUSCA reste et demeure un véritable problème où pour certains Centrafricains, l’unique et la seule solution n’est rien d’autre que le retrait, le départ de la MINUSCA sur toute l’étendue du territoire.
