Bangui, le 08 juin 23
La question de modification de certains articles de la Constitution fait l’objet de plusieurs commentaires ces derniers temps dans le milieu politique et de la société civile. Les initiateurs dudit projet de modification parlent quant à eux d’une démarche républicaine qui vise à renforcer ladite Constitution, alors que les opposants au régime de Bangui parlent quant à eux d’un autre langage.
A dire vrai, la République centrafricaine fait face à des évolutions positives après des multiples périodes de crises militaro-politiques traversées. Ces changements positifs sont intervenus peu à peu durant la période de transition avec la présence de groupes armés voire même les conditions où même le contenu de l’actuelle Constitution (30 mars 2016, ndlr) n’a pas été bien cerné par les Centrafricains.
A l’heure où les autorités du pays réalisent d’immenses projets afin de développer le pays, le peuple s’accorde sur la nécessité d’apporter des amendements à la Constitution de 2016 afin de recadrer certaines dispositions.
Malheureusement que certaines personnes malintentionnées s’opposent à la volonté du peuple de modifier certains articles de cette Constitution, à travers une vaste campagne médiatique qu’elles mènent et des sorties médiatiques, des manifestations populaires et autres.
La raison principale de l’opposition des ennemis de la paix à la modification de la Constitution va dans le sens qu’une nouvelle Constitution donnerait la possibilité d’empêcher certains leaders politiques à ne pas briguer la magistrature suprême de l’Etat, ou alors, les Centrafricains vont toujours accorder leur quitus au président Touadéra à la prochaine présidentielle si le compteur de son mandat venait d’être réduit à zéro.
Les ennemis du pays commencent à s’opposer par tous les moyens à la modification de la Constitution à travers des campagnes de désinformation ou d’intoxication. Ces derniers vont jusque faire des pressions politiques de diverses manières, notamment les actions de déstabilisation du pays dont François Bozizé le patron de la CPC et quelques leaders des partis d’opposition se gesticulent à travers des sorties médiatiques.
Fort du soutien du peuple et de sa demande de changer la Constitution, il semble que le désir et la volonté doivent triompher dans les jours à venir. Pourvu que la République centrafricaine ait la stabilité et le développement.
