Trois faits sur la question de Taiwan —- Article d’opinion de S.E.M. LI Qinfeng, Ambassadeur de la République Populaire de Chine en République Centrafricaine

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Bangui, le 08 juin 23

Récemment, une poignée de pays, au mépris de l’opinion mondiale, prônent que la question de Taiwan n’appartient pas aux affaires intérieures de la Chine et tentent de semer la confusion en fabriquant de faux récits. Ils accusent bruyamment la République Populaire de Chine d’essayer de changer avec la force le statu quo dans le détroit de Taiwan, rassemblent des alliés pour s’ingérer dans la question de Taiwan au prétexte de “préserver la paix dans le détroit de Taiwan”, et cherchent à créer de belles apparences trompeuses selon lesquelles pas mal de pays soutiennent Taiwan. Leur but réel est de réaliser leur sinistre tentative de “utiliser Taiwan pour contenir la Chine”. En vue de clarifier la vérité, je voudrais profiter de cette opportunité pour présenter trois faits sur la question de Taiwan à nos frères et sœurs Centrafricains.

Premièrement, il ne fait aucun doute que la question de Taiwan est une affaire intérieure de la Chine.

Taiwan appartient à la Chine depuis l’Antiquité, comme l’attestent de nombreux documents historiques. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, une série de documents de droit international tels que la Déclaration du Caire et la Déclaration de Potsdam ont clairement confirmé la souveraineté incontestable de la Chine sur Taiwan. Après la fondation de la République Populaire de Chine en 1949, une partie du personnel du régime du Kuomintang s’est retirée dans la province de Taiwan et y a formé un régime local illégal.

La question de Taiwan est ainsi devenue un héritage de la guerre civile de la Chine. En 1971, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 2758, résolvant ainsi une fois pour toutes la question de représentation de toute la Chine, y compris Taiwan aux Nations Unies sur les plans politique, juridique et procédural, affirmant le fait que Taiwan fait partie intégrante de la Chine et le principe selon lequel le gouvernement de la République Populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant toute la Chine. Tous les pays, y compris nos frères centrafricains, ont établi des relations diplomatiques avec la République Populaire Chine sur la base du principe d’une seule Chine, à savoir “il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, le gouvernement de la République Populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant toute la Chine, et Taiwan fait partie intégrante de la Chine”.

Deuxièmement, les manipulations politiques sur la question de Taiwan ont pour but de contenir et de perturber le développement pacifique de la Chine.

Bien que les deux rives du détroit de Taiwan n’aient pas été totalement réunifiées, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine n’ont jamais été divisées. Selon le droit international, défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale par toutes les mesures nécessaires représente une exigence essentielle de la souveraineté nationale. Certains pays accusent la Chine d’essayer de changer unilatéralement le statu quo dans le détroit de Taiwan. Il s’agit d’une interprétation intentionnellement déformée du droit international, qui prend en cachette « les autorités sécessionnistes de Taiwan sont « légitimes »» comme prémisse. Le but réel est de refuser le principe d’une seule Chine, de nier la souveraineté de la Chine sur Taiwan, et d’entraver la réunification de la Chine. Il s’agit d’une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine et d’une violation grave de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Chine.

En fait, ce n’est pas la Chine qui « change le statu quo », mais les pays ou groupes de pays qui utilisent la question de Taiwan pour s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine. D’une part, ils renforcent leur soutien aux forces sécessionnistes prônant l »indépendance de Taiwan » et jettent de l’huile sur le feu, tandis que d’autre part, ils mettent en garde la Chine “de ne pas aggraver les tensions régionales”. Leur hypocrisie est surprenante et leurs sinistres tentatives sont claires pour tout le monde. Leur but réel est d’importer la crise dans le détroit de Taiwan, de contenir le développement pacifique et le processus du renouveau national de la Chine, et de saper la paix et la stabilité régionales. Ce type de manipulation géopolitique dans tous les coins du monde est depuis longtemps à la réputation sulfureuse et impopulaire. La grande majorité des pays en demeurent bien conscients.

Troisièmement, les manipulations politiques sur la question de Taiwan ayant pour but d“utiliser Taiwan pour contenir la Chine” sont vouées à l’échec.

La question de Taiwan est au cœur des intérêts fondamentaux de la Chine et constitue une ligne rouge à ne pas franchir. Personne ne devrait sous-estimer la forte détermination, la ferme volonté et la puissante capacité du peuple chinois à défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale. Le principe d’une seule Chine bénéficie d’un large soutien et représente la tendance générale dans le monde. Les manipulations politiques autour de la question de Taiwan menées par certains pays dans une vaine tentative de “utiliser Taiwan pour contenir la Chine” non seulement violent le droit international, mais aussi contrarient la tendance de l’histoire et la volonté commune de la communauté internationale. Elles restent vouées à l’échec.

Le cœur de la question de Taiwan est l’unification et le renouveau national de la Chine. Et l’unité et le redressement national sont aussi les objectifs que le peuple centrafricain cherche à réaliser. La partie chinoise apprécie hautement le respect strict du principe d’une seule Chine par la partie centrafricaine, son opposition à toute forme de “indépendance de Taiwan”, son soutien à tous les efforts déployés par le gouvernement chinois pour réaliser la réunification nationale et à la position juste de la partie chinoise pour défendre la sécurité nationale et l’intégrité territoriale. La République Populaire Chine va continuer à travailler avec la République Centrafricaine pour se témoigner soutien ferme aux efforts de l’autre pour préserver les intérêts fondamentaux, s’opposer à l’ingérence des forces extérieures dans leurs affaires intérieures, renforcer la coordination et la coopération au sein des Nations Unies et d’autres organisations multilatérales, et préserver ensemble la justice et l’équité internationales.

Dans l’espoir de réaliser au plus tôt la réunification et le renouveau national de la Chine, nous souhaitons aussi que nos frères et sœurs centrafricains réalisent dans le meilleur délai le redressement national de la Centrafrique.

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