Les défis sécuritaires subsistent encore dans certaines parties du territoire avec les agitations des ennemis du peuple

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Bangui, le 08 juin 23

Malgré les multiples initiatives en vue de rétablir la sécurité et la paix, la situation de la République centrafricaine ne cesse de détériorer au jour le jour sans que le Conseil de Sécurité des Nations-Unies ne prennent une décision importante de sauver les vies du moment où l’embargo sur les armes, minutions et autres matériels de guerre continue d’impacter négativement sur la politique du régime de Bangui et ses partenaires au développement.

Sans passer par une démagogie antipatriote, il y a lieu de reconnaitre que les défis sécuritaires subsistent encore dans certaines parties du territoire avec la prise de position de certains groupes armés notamment la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé qui continue de soumettre les populations dans un climat de ni paix, ni guerre.

Les événements de ces derniers jours confirment l’aggravation de cette situation sécuritaire déplorable avec comme caractéristique des meurtres à grande échelle, des incendies des maisons et des greniers, des traitements inhumains et dégradants, des pillages et destructions des biens appartenant à autrui, constituant ainsi des violations systématiques des droits humains.

La Minusca qui a le devoir de remplir son robuste mandat semble ne plus s’intéresser à cette mission salvifique de la protection des populations civiles. Car, certaines sources affirment que le même convoi des véhicules n’est plus facile avec le soutien de la Minusca. Avec cet abandon que deviendront alors les Centrafricains de l’arrière-pays du moment où les groupes armés sont actifs dans certaines zones et changent de mode d’opération en braqueurs ou en bandits de grand chemin ?

Des Centrafricains de tous âges et de tous sexes non impliqués dans les hostilités ont été froidement abattus, certains égorgés et éventrés les femmes et les filles publiquement violées par des bandits de grand chemin associés ou non des mercenaires étrangers.

A vrai dire, il y a une sorte de malentendu sur le mandat des casques bleus. Ces soldats de la paix  ne sont pas une armée destinée  à combattre. Ils doivent simplement assurer une présence, surveiller le cessez-le-feu, négocier avec les parties en présence. Ils ne peuvent pas remplacer les forces de sécurité ou les armées locales.  C’est dans ce contexte que le régime de Bangui doit multiplier les accords militaires avec d’autres pays comme cela a été le cas avec les forces alliées russe et rwandaise pour une stabilité de la RCA dans le cas contraire, les exactions des groupes armés se multiplieront au jour le jour.

Les Centrafricains de tout bord demandent à la force onusienne de revoir sa copie dans sa noble mission en République centrafricaine car, certains contingents ne comprennent toujours pas les enjeux de la protection des populations civiles dans un pays qui sort d’une longue crise et où les vies sont toujours menacées suite à la mauvaise foi des groupes armés signataires d’une panoplie des accords.

S’il est vrai qu’à quelque chose malheur est bon c’est-à-dire qu’on peut tirer d’une situation dramatique des avantages qu’on ne pouvaient avoir sans eux, les douloureux événements auxquels est confrontées la République Centrafricaine immunisent ses filles et fils et étalent quotidiennement en public les tares de la MINUSCA sur le plan de la prévention et la gestion des conflits.

@JLG

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