Bangui, le 07 mars 24
Bien qu’ayant acquis sa souveraineté nationale après l’indépendance aux contours chaotiques, la République centrafricaine continue de souffrir son martyre à cause d’une nouvelle pression néocolonialiste de l’Occident, notamment la France, pays colonisateur, qui n’a pas encore pris conscience que la RCA est un Etat souverain capable de coopérer avec qui elle veut. Pour cette France, tant qu’elle n’a pas encore dit son dernier mot, la République centrafricaine demeure l’une de ses provinces. Comme une vieille sorcière qui hante les lieux, la France est chassée un peu partout en Afrique à cause de ce poids néocolonialiste qu’elle impose et qui annihile les efforts de développement des pays africains. Elle considère toujours le Centrafrique comme son grenier.
C’est dire que jusque-là en dépit de 65 ans d’année d’indépendance, les petits-fils du Général De Gaulle continuent de considérer les dirigeants centrafricains comme les gouverneurs français. A vrai dire c’est de la mauvaise foi car, même si certains hommes politiques français considèrent la RCA comme l’une des provinces françaises, ils auraient dû développer ladite province ou bien s’abstenir de mener une campagne de dénigrement et de diffamation visant à décourager des potentiels investisseurs afin d’asphyxier financièrement et diplomatiquement le pays.
Certains hommes politiques français veulent vaille que vaille faire des dirigeants africains leurs marchepieds et c’est pourquoi, quand l’un de ces dirigeants africains s’oppose à leurs projets machiavéliques, il devient l’ennemi numéro un de la France à abattre. Des communicants français dressent leurs ergots pour battre campagne sur leurs chaînes mensongères entre autres la Radio France Inter (RFI) et la tonitruante France 24. Tout compte fait, les hommes politiques français continuent de se fier à la charte de l’impérialisme, alors que cette dernière est désuète et ne cadre plus avec les réalités ainsi que le contexte du 21e siècle. Le peuple centrafricain n’est plus dupe. Il refuse de recopier la dictée d’une quelconque puissance.
Aujourd’hui, ces partisans du trouble doivent savoir qu’ils sont maintenant en face d’un peuple qui aime conjuguer avec ceux qui prônent la politique du partenariat « gagnant-gagnant». C’est le message fort que lancent les Centrafricaines et Centrafricains au Président Faustin Archange Touadéra. C’est fort de cela qu’il promeut une diplomatie offensive et agissante qui commence à payer maintenant. Tout ce qu’il dit aujourd’hui, c’est l’émanation de la volonté du détenteur de la démocratie par excellence qui est le peuple centrafricain. Et donc, il ne sert à rien de durcir inutilement les cœurs comme le roi Pharaon, chers pauvres hommes politiques français. Connaissez-vous les conséquences de la méchanceté et du durcissement du cœur ?
Il ne fait nul doute que c’est à cause du durcissement du cœur que les Egyptiens ont été engloutis, malheureusement pour eux, dans la Mer rouge quand ils en voulaient injustement au peuple d’Israël. Le peuple centrafricain est un peuple béni car sous la protection divine. Certes, ce ne sont pas tous les Français qui sont contre le peuple centrafricain. Bon nombre d’entre eux déplorent les affres de la politique française en Afrique, notamment en Centrafrique. .
A bon entendeur, salut !
@Herman THEMONA
