Bangui, le 01 décembre 20
La crise militaro-politique de 2013 avec l’avènement de la coalition Séléka et l’émergence des mouvements Anti-Balaka, le pays a connu une régression totale de son économie tant toutes les pendules étaient éteintes avec des indices au point zéro. L’arrivée du président Touadéra avec les dividendes de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République centrafricaine signé le 06 février 2019, progressivement, le pays retrouve sa santé économique.
Selon les observateurs de la vie politique centrafricaine, après la pluie des tristes évènements de la dernière crise militaro-politique, l’économie centrafricaine était détruite plogeant le pays dans une misère qui ne dit pas son nom. Les Centrafricains durant cette triste période étaient dans l’impossibilité de prendre un repas équilibré par jour d’où l’émergence du grand banditisme sur toute l’étendue du territoire national car le PIB de la République centrafricaine, indicateur clé du développement économique, s’est effondré de près de 37%. Prouvant au passage que l’économie de Centrafrique a effectivement été détruite.
Mais comme la crise centrafricaine n’est pas une malédiction, le pouvoir de Bangui avec la vision du président Faustin Archange Touadéra et le génie du ministre des Finances et du Budget, l’économie centrafricaine retrouve son souffle et affiche une croissance stable : « La RCA est l’une des économies les plus prometteuses d’Afrique » ce qui prouve que le pays est au bout de son tunnel.
D’ailleurs selon le témoignage du Recteur de l’Université de Nagasaki, Shigeru Katamine en abordant dans le sens des encouragements des efforts du gouvernement centrafricain a affirme que : « entre 2000 et 2015, l’économie centrafricaine a stagné et le taux d’inflation a été nettement supérieur au PIB. Mais les 5 dernières années ont vu une croissance soutenue du PIB de 4 à 5%. Dans le même temps, les experts prévoient une croissance encore plus grande de l’économie de la République Centrafricaine dans les 5 prochaines années. Il est prévu que d’ici 2025, le PIB du pays passera à 10-12% grâce au développement de l’industrie et à des contrats rentables avec tous les partenaires. »
Avec cette déclaration, on peut déjà affirmer sans risque de nous tromper que la RCA dispose déjà toutes les conditions nécessaires pour son décollage et son entrée dans le concert des grandes nations en voie de développement. Une victoire remportée par le président Touadéra qui tient à ses promesses pour la relance de l’économie centrafricaine.
Selon une source proche du pouvoir de Bangui, pour maintenir le cap de son développement, le gouvernement mise sur le secteur agricole qui faisait la fierté du peuple centrafricain sous Bokassa. Cette victoire tient encore sa force sur les ressources naturelles, dont les exportations et les bénéfices sont en deuxième place : «La République Centrafricaine a de bonnes perspectives de développement économique, malgré le fait que l’économie mondiale vacille au bord d’une nouvelle récession. La croissance de la production a ralenti, la situation avec la propagation du coronavirus reste grave. Dans ce contexte, les pays africains, dont les gouvernements ont commencé à faire face à la pandémie à temps, gagnent sérieusement même l’Europe», a souligné Shigeru Katamine.
La République centrafricaine progressivement sort de l’ornière et c’est un acquis qu’il faudrait maximiser si on veut gagner le pari de l’émergence comme les autres pays de la sous-région ceci doit également tenir compte du balayage des groupes armés dans ce pays.
@JLG,
