Bangui, le 27 mars 2021
Sans toutefois exagérer, on sait que la République centrafricaine depuis une bonne décennie est victime d’une crise de bonne gouvernance tant au sein des institutions républicaines que dans les milieux associatifs. Plus grave, ceux qui ont le titre foncier de ce pays savent qu’après l’investiture un nouveau gouvernement doit être formé, chacun cherche alors à piller avant d’avaler l’acte de mise à volonté à sa famille.
Le jour des résultats, les larmes vont couler. C’est une certitude que nul homme ne peut mettre en cause en Centrafrique depuis le dernier vote sanction. Ceux qui ont été à la hauteur dans l’exécution de leur feuille de route durant leur séjour au gouvernement. Ceux-là sont en train de piller les ministères avec la bénédiction des directeurs de cabinet. Les voitures et certains biens précieux de l’Etat sont dans les quartiers sous les yeux incrédules des Inspecteurs d’Etat qui savent bien que « Tout Zo a té yé » dans un pays qui bat le triste record de la corruption et des détournements des derniers publics : « Le président Touadéra doit ouvrir les yeux et comprendre que certains bras cassés et surtout ceux issus de la victoire de l’Accord de Khartoum savent pertinemment que le mandat des primes est terminé et ils ont dans la posture de pillé tout avant leur départ. Ils ont tous reçu des biens de ce pays et ne peuvent pas partir comme s’ils avaient le titre foncier de ce pays. Un audit doit nous situer sur la sincérité des uns et des autres après l’investiture car, certains peuvent être reconduits surtout ceux qui ont fait la fierté de ce premier quinquennat comme Thierry Kamach, Henri Marie Dondra, Djono Haba, Virginie Baîkoua, Pierre Somsè, Hugues Alain Tcheumeni, Amza-Guizmala, Mboli Fratran… », a signifié une source banguissoise.
En effet, le mandat de ce deuxième quinquennat n’est pas pour les traitres et les bras cassés qui doivent avoir le courage de quitter avant le temps.
@Herman THEMONA,
Excellent constat.