Centrafrique : Les malheurs des Centrafricains proviennent de François Bozizé, véritable machine de destruction des vies humaines

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Bangui, le 03 janv.-21

Que de malheurs servis au peuple centrafricains par cet assoiffé du pouvoir qui se dit au service des populations ! Que des coups d’Etat sanguinaires à répétition !  Tel peut être résumée l’histoire de la vie politique du leader du KNK François Bozizé de nos jours vomis par la communauté international et le peuple conscient centrafricain.

Dans ce siècle finissant très exigeant, le monde évolue mais la mentalité de certains politiques comme le cas de Bozizé ne changent pas. Cet dangereux général aveuglé du pouvoir est dans une posture de criminalité qui ne dit pas son nom. Lâché par ses partenaires à la recherche des richesses des ressources naturelles du pays, François Bozizé a du sang dans l’œil lorsqu’il constate que ce pays est dans une voie de développement et qui pourra ouvrir ses portes de l’émergence pour les grandes réalisations qui n’ont jamais été faites avant le régime Touadéra, ce dangereux fils du pays disciple de Belzébuth s’est lancé dans la conquête  de l’espace avec des recrutements de mercenaires avec pour promesse de récompense, le pillage des villes conquises par ces criminels .

On voulant prendre le pouvoir pour le pouvoir, ce dernier s’éloigne progressivement de la réalité comme si Dieu a semé la confusion dans son cœur. Ceux qui se sont alignés dans sa logique guerrière oublient que la durée d’un tronc d’arbre dans l’eau  ne lui confère pas le statut du poisson, un criminel reste et demeure un criminel aux yeux ouverts.

Le problème centrafricain est celui du suivisme qui ne dit pas son nom. Car, si les crimes commis par Bozizé ne permettent aux et aux autres de prendre conscience de la simple présence de cet homme dans ce pays, c’est du vrai ridicule. Si le vote a échoué dans certaines localités de ce pays, c’est à cause de lui et de sa coalition  des rebelles. Ils sont venus, ils ont tout pillé dans nos provinces. Qu’est-ce qu’il a gagné en retour ? Absolument rien en dehors des charges qui pèsent sur sa conscience. L’histoire ne trompe pas et elle finira par donner raison à ceux qui ne voulaient pas de son retour dans ce pays : « lorsque Bozizé était rentré dans le pays après plusieurs années d’exil, et d’ailleurs d’une manière clandestine, les Centrafricains étaient apeurés sachant que cet homme est très dangereux. Il se disait qu’il était du retour pour donner sa modeste participation dans le processus de reconstruction du pays. Pourtant, c’était une forêt qui cache ses arbres. Après l’invalidation de sa candidature, il donne raison à la Cour pénale internationale qu’il est l’auteur de plusieurs crimes qui relèvent de la compétence de cette haute cour de justice. Maintenant pour le retour au calme, il faut son arrestation et surtout sa traduction en justice », a lâché un Centrafricain de la diaspora.

Malgré ses agissements, l’histoire retiendra la grande résilience du peuple centrafricain réalisée lors des élections du 27 décembre 2020 où Les bureaux de vote dans les zones où la paix règne, étaient inondés par les assoiffés de la démocratie. Une victoire de tout un peuple. Cette forte mobilisation est une illustration de la résilience du peuple centrafricain qui ne recule pas fasse à la menace des hommes armés : « Nous sommes dans un Etat démocratique et nous cherchons tous la paix et le vivre ensemble qui passeront absolument par ces élections. Les discours de sensibilisation ont trouvé leur lettre de noblesse malgré les agissements des éléments armés assoiffés du pouvoir par les armes. La démocratie a triomphé avec cet engouement des électeurs », a témoigné un votant.

On sait tous qu’il n’y a pas d’étalon modèle de la démocratie. Mais dans un pays où la Constitution qui est la loi fondamentale et les institutions républicaines sont respectées, c’est la démocratie. Malheureusement, certains ennemis de la paix ne sont pas pour la démocratie dans la mesure où ils ne veulent pas respecter les institutions de leur pays. Comment dans un tel contexte parler de patriotisme  si on traine derrière soi, les mercenaires criminels ? Les choses doivent changer en donnant la chance .en donnant la chance à la population de vaquer librement à ses préoccupations quotidiennes.

Ce pays est en train de sombrer et seul le rétablissement d’un Etat de droit et la fin des agissements des opposants politiques en manque de programme politique et d’arguments permettra de briser la spirale des violences et d’établir le cadre d’un redressement.

 Pour cette élection, chaque Centrafricain a exprimé librement et simplement sa volonté sans aucune pression. Cet élan patriotique a permis de sauvegarder les valeurs républicaines qui ont toujours fait la fierté de ce pays des grands paradoxes : « L’engouement du peuple centrafricain est une preuve de la maturité politique d’un pays avec des grandes réalisations. C’est une histoire qui s’ouvre avec ces élections qui donne force au gouvernement et à ses partenaires de faire davantage pour la reconstruction de ce pays qui tire le diable par la queue suite à une politique de prédation de la part des ennemis de la paix », a lâché un patriote.

Depuis le retrait du candidat du KNK dans son bunker de Bossangoa, ce dernier s’est livré à des deals avec les groupes armés et les mercenaires qui franchissent les frontières chaque jour sans  qu’une action de grande envergure soit faite pour limiter cette activité criminelle transfrontalière. Certes cette force de maintien de la paix onusienne n’est pas en Centrafrique pour la guerre, mais du moins, elle devrait protéger les populations civiles de ces envahisseurs dont le plan machiavélique est connu de tous. Cette force qui brille par les actes des pillages, des massacres, des kidnappings et des destructions des installations publiques n’encourage pas l’émergence de ce pays. Malgré tout, les Centrafricains ont prouvé que la cause commune est plus acceptable que les guerres stériles : « On ne peut pas se dire Centrafricain et refuser d’aller voter ou refuser des respecter les institutions de son pays. Le vote est une exigence capitale qui s’inscrit dans une solidarité commune et patriotique », a proposé un électeur..

Ni lui ni ses acolytes ne vont pas compromettre les avancées significatives de Centrafrique car, bientôt la Cour pénale spéciale sera à sa suite s’il ne tombe pas dans le champ de bataille comme ses alliés.

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