Centrafrique : Les habitants de Bégoua sur leur qui-vive à cause des crimes perpétrés par des bandits armés

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Bangui, le 19 oct. 20

La Commune de Bégoua située dans la Sous-préfecture de Bimbo à la sortie Nord de Bangui sur la route de Boali, traverse une situation d’insécurité sans précédent ces derniers temps. Au moment où les braquages en mains armées deviennent monnaie courante dans certains arrondissements de la ville de Bangui, c’est au tour de la Commune de Bégoua de faire face à ces tragédies criminelles.

Dans la Commune de Bégoua, précisément au niveau de terrain de football (Toungoufara), le marché à bétail (Lando) et les habitations situées au niveau de l’ancien poste de l’ORCB, c’est la boucherie humaine et les populations de cette localité se préparent pour regagner d’autres quartiers, supposés sécurisés. Quel traumatisme !

Les témoignages des habitants de cette zone sont émouvants et pitoyables à tel niveau qu’il faut qu’une solution soit trouvée dans l’immédiat à cette insécurité grandissante qui règne dans cette localité, mettant ainsi en danger, la quiétude de nos compatriotes qui y résident.

C’est suite à ces criminalités graduelles que nous nous interrogeons de l’allure les compatriotes qui habitent dans cette localité, sont entravés dans leurs activités, surtout les fonctionnaires et agents de l’Etat qui regagnent leurs domiciles le soir, les mototaximens braqués et tués comme des chiens à partir de 18 heures sur cet axe qui descend vers l’ancien OCRB de Bégoua.

Les autorités de la place sont averties de ce qui se passe dans cette localité  et les principaux auteurs de ces crimes odieux quittent vers les quartiers Voudambala, Ngola, Golf, Kettégoussa et autres pour commettre des crimes dans la localité de Bégoua sans qu’ils soient inquiétés.

Les autorités du pays sont déjà alertées suite aux crimes qui se perpètrent dans cette localité. Le Chef d’Etat-major, les Dg de la Gendarmerie et la Police, les directeurs de la CNS et de l’OCRB sont invités à prendre leur responsabilité pour qu’une solution idoine soit décomptée en urgence, permettant ainsi aux résidents de cette localité de bénéficier d’une quiétude propice.

Comment comprendre que des postes mixtes de sécurité ne soient installés à l’entrée de « Lando » voire au niveau de l’ancien OCRB pour qu’il ait la quiétude et que les cœurs de ces compatriotes reviennent sur les épaules, du moment d’autres cherchent à quitter en catastrophe leurs domiciles.

@Hervé BINAH, 

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