Centrafrique : Le Parti politique MOUNI réconforte sa suprématie suite aux dernières législatives

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Bangui, le 11 juin 21

Appui symbolique de MOUNI aux sinistrés

Le jour des résultats, les larmes vont couler. Telle est la conception des politiques qui se respectent et qui veulent se hisser au tableau des meilleurs.

Le cas du Parti Politique MOUNI est de nos jours une force dans la scène politique. D’abord à cause de sa représentativité nationale. Après le parti MCU, vient en deuxième ligne ce parti aux grandes ambitions qui a été un grand atout lors de la campagne présidentielle : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre d’années. Jeune parti politique mais qui s’affirme de nos jours sur la scène politique centrafricaine. On peut le constater lors de la dernière campagne partout où il passait, il allait de victoire en victoire tant pour son parti que pour le président Faustin Archange Touadéra. Ce qui signifie que c’est une force tranquille pour le Centrafrique ».

Cette formation politique créé par le ministre Thierry Kamach a le vent en poupe. Composé des jeunes qui viennent de faire leur entrée en politique, ils se sont distingués par leur dynamisme. Ce qui a permis à MOUNI d’enregistrer un grand nombre d’adhésion et surtout des jeunes et des femmes qui ont perdu confiance dans les vieux partis politiques existants.

C’est en raison aussi de l’idéologie cette formation politique qui prône la solidarité et le travail.

La personnalité du leader de ce parti aussi a pesé dans le choix fait par bon nombre des compatriotes centrafricains. Le nom Kamach est parlant à cause des responsabilités de ce digne fils de la République. Un homme d’affaire comme son feu géniteur qui a été un richissime homme d’affaire, Thierry Kamach a été président de la fédération centrafricaine de football. Grâce à son abnégation il été élu membre important de la Confédération Africaine de Football durant son mandat à la tête de la fédération.

Il s’est illustré dans des diverses actions sociales. Perçu comme un humaniste, Kamach est toujours attentif aux doléances et autres sollicitations de ses compatriotes. Un homme de cœur qui a toujours les bras ouverts. Qualités d’un bon leader dans ce pays où les gens éprouvent beaucoup de difficultés.

Après son brillant passage à la tête de la fédération centrafricaine de football, Thierry Kamach a fait son entrée en politique en briguant un siège à l’Assemblée nationale comme député de la circonscription de Berbérati 1 à la 4è législature.

Après un mandat de cinq, il a de nouveau tenté sa chance qui n’a pas marché du fait de certaines campagnes de diffamation menée contre sa personne.

Après un temps de repli et de réflexion, il a décidé pendant la transition de créer sa propre formation qui se défini comme un mouvement qui regroupe les indépendants.  Lors des élections générales qui ont mis un terme à la transition, le parti a fait une grande percée en briguant quatorze sièges à l’Assemblée nationale. Une entrée remarquable sur la scène politique nationale en démarquant les vieux partis politiques.

Il a rejoint la majorité parlementaire pour soutenir la politique du Président Touadera et son gouvernement. Le président du parti a été nommé ministre de l’environnement afin de cogérer le pouvoir avec le MCU.

Lors des dernières élections générales, le parti MOUNI rebelote encore en briguant plusieurs sièges à l’Assemblée nationale. Sa capacité de mobilisation sur toute l’étendue du territoire national a joué énormément dans la réélection du Président Touadera. Si la Cour constitutionnelle valide le résultat du second tour des législatives il pourrait en tout avoir quatorze (14) députés à l’Assemblée nationale. Du coup MOUNI est devenu une deuxième force politique après le MCU.  Il aura sûrement à cogérer le second mandat du Président Touadera. Compte tenu de sa représentativité, MOUNI pourrait avoir des portefeuilles au gouvernement et pourquoi pas à l’Assemblée nationale. Comme le dit un adage populaire, on ne change pas l’équipe qui gagne, le MCU appuiera sur MOUNI afin de réussir son deuxième quinquennat.

@Hervé BINAH, 

 

 

 

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