Centrafrique : La CPC et François Bozizé, les punaises pour la démocratisation du pays

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Bangui, le 29 juil. 21

On ne cessera jamais de le dire au regard de ce qui se passe de nos jours en République centrafricaine. Le pays de Boganda autrefois havre de la paix est brusquement devenu un bouclier humain où les Centrafricains tombent comme des mouches par la méchanceté des balles des éléments de la CPC.

La République centrafricaine est dans un tournent qui  ne dit pas son nom. On se souvient que le leader du KN K a été salué lors de son retour de l’exil de l’Ouganda car, après avoir été président de la République, malgré ses défauts, il était encore inscrit dans les cœurs des Centrafricains amoureux de la paix et du vivre ensemble.

Le temps des élections accéléra la connaissance du vrai visage du tombeur de Felix Patassé. Le président Faustin Archange Touadéra, homme de paix et de dialogue va tout faire pour que Bozizé mérite le statut de l’Ancien Chef d’Etat à la grande déception de certains Centrafricains puisqu’il était frappé des sanctions onusiennes suite à des multiples forfaits commis avant, pendant et après son règne.

L’histoire récente nous rappelle qu’après l’invalidation de sa candidature par la cour constitutionnelle, l’homme fort de 2003, mais fragile en 2013, s’est retiré dans son fief pour s’associer aux anciens chefs rebelles assassins qui se trouvaient déjà son pays et qui ont été même à l’origine de son éjection à la magistrature suprême en 2013 avec l’entrée dans la capitale de la coalition Séléka.

Dans sa folie guerrière, une nouvelle rébellion très meurtrière verra le jour en décembre 2020 quelques jours seulement avant la tenue des élections couplées.

Le but étant de récupérer le pourvoir par les armes et déstabiliser les institutions du pays. Le deal sera ainsi signé entre les parties créatrices de la CPC. Malheureusement, c’est la population qui payera les prix de cette machination audacieuse.

Dans chaque ville occupée, les mutins devraient se servir eux-mêmes prouvant au passage que la victoire est acquise. Malheureusement, à l’entrée de la capitale en janvier dernier, la vigilance  des FACA et des forces alliées qui ont prouvé que la RCA de nos jours, n’est pas celle d’hier où on pouvait tout faire sans laisser les traces.

Aujourd’hui, suite au ratissage de ces ennemis de grand chemin, les éléments de la CPC ont pris fuite dans les brousses des provinces où ils sont transformés comme des véritables coupeurs de route sans abris et sortent comme des vampires et commettent des exactions au vu et au su de tout le monde.

De nos jours, les conséquences de cette nouvelle rébellion pèsent lourdement sur l’économie centrafricaine. Les paysans ne peuvent plus aller à plus de 100 m en brousse cultiver et bénéficier des fruits de leurs efforts mettant en cause la volonté divine qui voudrait que l’homme vive du fruit de son travail.

Que retenir alors de Bozizé et sa CPC ? L’histoire a toujours prouvé que celui qui a bu boira. On sait tous que François a marqué négativement l’histoire de ce pays avec des coups d’Etat très meurtriers alors qu’il bénéficiait de la confiance des Centrafricains.

Au moment où l’on se dit citoyen d’une nation, on doit respecter les institutions de sa nation. Le gouvernement centrafricain a opté pour la démocratie qui signifie gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Or, en analysant les agitations de la CPC, on s’en rend finalement compte que le pays va du gouvernement par le peuple qui passe par les urnes à celui de la jungle où seul le langage des armes prime. C’est une erreur grave de laisser la patrie entre les mains des ennemis de la modernité.

@TZZO, 

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