La politique de l’heure souffre de longues tares des années durant

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Bangui, le 21 juillet 23

Depuis l’an 1993 qu’est-ce que le pays a ressenti ? Les Chefs d’Etat se sont succédé dans le pays comme d’autres en ont connu trop peu. Depuis Boganda en arrivant à Touadéra, la politique a mené le pas avec ses jeux de multiples facettes. Les gouvernants, vu que le peuple a su les passer au peigne fin, garde son cœur avec patience pour les jauger quand il le faudra. Mais en réalité, les masses  des Centrafricaines et Centrafricains gardent une idée mitigée de leurs maîtres à penser, et pour cause.

Les gouvernances qui se sont suivies, ont tant bien que mal montré la valeur de leur capacité. Elles présentaient  à suffisance ce que  les administrés pouvaient attendre d’eux.  Dire d’emblée que les uns et les autres ont mal fait relèverait de la gageure.  Tous ceux qui s’agitent à l’instant parce que d’un moment à l’autre le Peuple se prononcera, brillent en impatients candidats pour dormir et endormir son cœur national. Très réputés dans des courses à tordre le cou, ils ont hâte que les choses se fassent au plus vite. Ils empileront les dividendes. N’est-ce pas pourquoi ils forcent les donnes devant leur faciliter une cargaison voluptueuse.

Après  un constat de cette politique, les Transitions ont  vu leur kyrielle s’afficher. Les femmes qui pleurnichaient pour la parité de leur participation à l’exercice de tout et de rien en définitive, se sont ouvert le soutien-gorge quand Mme Samba-Panza passa super Chef de l’Etat. On n’oubliera jamais qu’à cette prestation féminine,  l’Angola Gate prévalu pour donner la saveur des ordres de la compagne de l’homme. Dès la prise de pouvoir d’un nouveau système, l’odeur d’un probable audit sévit. On l’attend encore jusque-là. Tout le monde en ce temps-là décria ce mal gouvernance entretenue par une Présidence de la République.

Les pourris et ripoux s’entrechoquent

Il est courant d’entendre dire : « Les oiseaux de même plumage volent ensemble ». N’est-ce pas que de cette même  manière, on peut considérer les grands faucons de règne en Centrafrique. Les aspirants au pouvoir ont tous goûté à la bonne soupe du palais de la Renaissance. Ils ont nettement apprécié la saine chaleur gustative. Y ayant pris envie à la sauce fort nourrissante, ils ne peuvent s’en écarter. Chacun veut tenir  tenace, afin qu’un intrus ne vienne de loin troubler une si succulente soupe.

Et Touadéra s’infiltre dans l’arène

Tous les vrais problèmes sont là. Les circonstances de l’arrivée de l’actuel régime sont à prendre avec si possible de tact. La guerre que les Séléka ont imposée au pays préserve toute sa saveur. Contre vents et marées, ceux qui se battent aujourd’hui, y ont mis de  leur poids  afin que leurs pattes rongent le sol. Cela ne veut pas dire que demain le silence sera imposé par pur chauvinisme. Non. La plume qui frappe tout le monde sans exception, comme on le dit vulgairement, personne n’est au-dessus de la loi. En ce moment, nombreux sont les enfants de la RCA, qui sont des observateurs passifs, attendant le moment propice pour vider leur sac. Des Coalitions  de l’Opposition Démocratiques (COD 20-20) naissent par la volonté des hommes aguerris. Et pour cause, certainement. Car au pays des « Brimés par tous… », laissons le cœur nous conduire vers l’économique tant le crime économique qui se perçoit à l’horizon doit plus que disparaître. DEFINITIVEMENT.

@LA REDACTION

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