Bangui, le 19 oct. 20
A quelques mois de la tenue des élections en République Centrafricaine, les journalistes, notamment ceux de la presse écrite font face à des menaces qui se préparent à tous les niveaux par certains hommes politiques proches de l’opposition.
De sources concordantes font état de ce que plusieurs réunions se tiennent dans les milieux politiques en vue d’ôter les âmes de certains directeurs de publication de la place. Dans cette optique, les journaux qui consacrent leurs lignes éditoriales pour défendre le pays et soutenir les bonnes actions des autorités en place, font le lot des ceux qui doivent être assassinés ou kidnappés par tous les moyens possibles : « On nous laisse comprendre que les caméras sont placées dans certaines zones de la ville pour situer la position de ceux qui soutiennent les causes communes du régime qui travaille pour le bien-être des populations. Ces égorgeurs entendent mettre en pratique leur plan sanguinaire à partir de cette fin du mois c’est-à-dire à la veille de la convocation du corps électoral et voilà pourquoi, ces DP ciblés sont obligés de se délocaliser afin de protéger leur vie, ce don sacré de Dieu », a témoigné une source.
Des appels anonymes en passant par des menaces physiques ou verbales, les journalistes de la presse écrite voire ceux qui animent certaines émissions radiophoniques sont dans le viseur de ces opposants politiques et autres leaders de la société civile qui combattent le pouvoir en place. Où est la liberté d’expression dans ce pays? La presse n’a-t-elle pas ce droit de dénoncer les mauvaises pratiques de la politique? Pourquoi ces directeurs de publication deviennent cibles des ceux qui ne veulent pas de la vérité et la paix dans ce pays? On se souvient que depuis une bonne période, le Directeur de Publication Le Potentiel est victime des appels et des intimidations pour des raisons connues de ces criminels qui ne cherchent qu’à maintenir le pays dans la pauvreté et refusent de voir les réalisations du président Touadéra pour le bonheur de tous les Centrafricains.
Les autorités de la place et la communauté internationale sont déjà alertées sur ce qui se prépare actuellement contre les journalistes centrafricains. L’urgence est de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité de ces derniers avant, pendant et après les élections.
A suivre…
