Bangui, le 31 aout 23
Un gouvernement sera formé en Centrafrique, après la promulgation de la nouvelle Constitution de la 7e République, dont l’actuel Premier ministre Félix Moloua doit démissionner avec le gouvernement qu’il dirige. Le nouveau gouvernement, selon certaines indiscrétions, sera composé d’un nombre restreint des ministres et des ministres délégués, dont de nombreux entrants, inclus des jeunes compétents.
Un nouveau nom siffle pour le Premier Ministre, il s’agit d’un fidèle du Chef de l’État. La formation de ce gouvernement doit intervenir dans les jours suivants après la nomination de ce Premier ministre, en remplacement de Félix Moloua, en fonctions depuis après le limogeage de Henri-Marie Dondra.
Ces nouveaux ministres reconnus pour leurs compétences en matière de travail, du soutien indéfectible à la vision politique du président Touadéra. Sans oublier, ceux qui se sont battus corps et âmes pour la réussite du vote référendaire à travers leurs diverses contributions.
Depuis quelques temps, l’armée nationale et ses alliés reconquis une grande partie des plus de deux tiers du territoire que contrôlaient les rebelles et terroristes de la CPC.
Cette nouvelle du Président de la République de mettre en place une équipe gouvernementale dynamique apparaît comme une volonté manifeste de RESPONSABILISER les jeunes à de différents postes ministériels et d’accomplir les vœux de tous les Centrafricains. La Centrafrique vient de sortir d’un processus référendaire et d’entrer dans la nouvelle République. Il est donc normal que le Président puisse faire appel à ses jeunes comme pour dire qu’au-delà des clivages et intentions de ceux qui veulent s’y opposer, les « vieux loups », ces jeunes méritent et ils sont tous issus d’un même pays qu’ils partagent en commun.
Aussi compte tenu des défis de l’heure, Touadéra doit faire appel à toutes les compétences pour le relever, surtout les jeunes. C’est ce qu’a compris le numéro un du pays en montrant sa volonté de disposer d’une équipe inclusive. Au rang de ces défis, il y a les questions financières et sécuritaires qui apparaissent comme des priorités pour le gouvernement. Une chose est sûre, le président Touadéra qui a déjà montré ce dont il est capable à la tête du pays saura prendre la mesure de cette lourde tâche qui l’attend.
Les défis sont immenses pour cette 7e République. Les partenaires internationaux ont estimé que la continuité des œuvres de la réconciliation nationale est impérative. Donc, c’est l’action qui est attendue pour ce nouveau gouvernement des « jeunes compétents ».
