LA PERSISTANCE DE L’INSÉCURITÉ DANS L’ARRIÈRE-PAYS DOIT AVOIR UNE REPONSE RIGOUREUSE

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La situation sécuritaire de la République centrafricaine devient inquiétante ces derniers temps dans les provinces. Lorsqu’on parcourt certaines villes de la République centrafricaine, le constat est amer au regard des exactions perpétrées par les terroristes de la CPC. Cette situation est due à la présence des hommes armés de François Bozizé  de la CPC qui bénéficie de l’appui des leaders du BRDC, où il y a eu des affrontements entre les FACA  et ces terroristes.  

Les conséquences économiques de l’insécurité sont brutales, sous l’effet d’un double choc de l’offre (baisse de la production du fait de la mise à l’arrêt des activités agropastorales) et de la demande (baisse de la consommation du fait du déplacement des individus dans les brousses et dans les camps de fortune, de la diminution des transports et des voyages tant à l’intérieur qu’à l’extérieur qui imposent par des restrictions de circulation.

La crise économique est considérée comme inédite à la fois de par sa nature et dans son ampleur. Aujourd’hui, la cuvette de manioc principal aliment du pays qui se vendait à 2500 FCFA est maintenant vendue à 4500 FCFA. Avec cette situation, les populations centrafricaines ne parviennent plus à manger à leur faim. Pour les produits importés tels que le poisson congelé, le sucre, le lait en liquide, l’huile raffinée et les produits pharmaceutiques ne sont plus à la portée du Centrafricain moyen d’autant plus que les salaires sont stagnants et que le niveau de vie a augmenté.

A la sortie nord du pays, l’ambiance n’est plus la même. Les comptoirs sont pratiquement vides et les prix ont largement augmentés sur certains produits. . Cette situation expose de nos jours les populations centrafricaines à une crise alimentaire sans pareil : «La CPC de François Bozizé et les leaders du BRDC ont rendu la vie non enviable dans ce pays surtout en province. Cette situation est devenue inquiétante depuis l’incursion des hommes de Bozizé en Centrafrique. Les cultivateurs ne peuvent plus vaquer librement à leurs occupations quotidiennes. La viande de bœuf est rare sur le marché avec des prix fantasmatiques. Ce qui fait que les ménages ne peuvent plus manger deux fois par jour et d’autres foyers peuvent passer toute une journée sans mettre quelque chose sous la dent », témoigne un observateur de la vie politique centrafricaine.

L’intérieur du pays qui est au point mort, et notamment dans les zones où il y a eu des affrontements entre les FACA et ces bandits sans foi ni loi,  le pire semble même sûr de succéder à un mal déjà profond : depuis une bonne période, des centaines des milliers de personnes vivent dans les conditions infernales par manque de nourriture dans un pays où la manne du sol et du sous-sol n’est plus à caution. L’Etat est un fantôme tant il n’existe plus que de nom. Il ne rend plus aucun service aux citoyens et les groupes armés sont les maîtres du pays.  Malgré la bonne volonté du gouvernement et des FACA sur le terrain, ces vaillants fils sont confrontés à des hommes surarmés.

Pendant que le peuple centrafricain espérait une résolution des problèmes de fond, les choses vont à contre-courant de la détermination du président Touadéra qui se bat par tous les moyens à remettre les pendules à l’heure malgré les multiples critiques. En tout, le peuple centrafricain sait que la gestion de Touadéra l’unanimité même certains défis restent à relever.

Dans la politique de Barthélémy Boganda, il a fait allusion au bien de ses compatriotes. Cependant, avec la situation politique de l’heure les populations centrafricaines espèrent que Touadéra doit les œuvres de la reconstruction nationale. Il faut donc doubler de vigilance et débarrasser le pays des groupes armés, surtout aussi les politiciens véreux doivent cesser avec leurs mauvaises politiques, afin que les restes soient sauvés.

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