POURQUOI CONTINUER A GARDER LES ORGANISATIONS SUICIDAIRES AU PAYS ?

0

La démocratie et la liberté d’expression obligent le gouvernement d’accepter la création de certaines organisations à caractère politique. C’est le cas du «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution» (BRDC) de 2016. Mais cette démocratie n’a nulle part encouragé la création d’un bloc ou d’une organisation déstabilisatrice dans le pays. Le BRDC devrait en principe être dissout dès la proclamation des résultats définitifs du vote référendaire par la Cour Constitutionnelle, le 21 août dernier. Mais qu’est-ce que l’on constate aujourd’hui ?

Il est connu de tous que le but de la création du «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution» (BRDC) du  30 mars 2016 était d’empêcher le pouvoir en place, voire le peuple centrafricain, de se doter d’une nouvelle Constitution. Cela était l’expression par excellence de la démocratie, voire de la liberté d’expression, même si quelque part, les membres de ce bloc n’ont pas fait preuve de patriotisme.

Mais là où le bât blesse, c’est la vision, voire l’agenda caché de ces compatriotes membres du BRDC qui usent de cette démocratie pour mettre le bâton dans les roues de ceux qui président à la destinée de la République centrafricaine. Aujourd’hui, ces compatriotes sont en train de montrer clairement le vrai  but de la création de ce fameux bloc à travers leur agitation suite à la proclamation de la Cour Constitutionnelle.

En effet, si le BDRC a été réellement créé pour défendre la Constitution du 30 mars 2016, ce bloc devait  lui-même  prononcer sa dissolution dès la proclamation des résultats définitifs. Mais, en dépit de la décision de la Cour Constitutionnelle qui n’est pas successible de recours,  ces compatriotes membres dudit bloc continuent de faire le bras de fer avec les institutions de la République. Ce sont ces pareils comportements-là qui auraient occasionné la survenance des évènements malheureux dont nous sommes en train de subir les conséquences.

Si nos mémoires sont bonnes, nous affirmons que les organisations contestataires, notamment le FARE-2011, la COD-2020 et l’actuel BRDC seraient à l’origine des maux qui minent aujourd’hui la République Républicaine. Du FARE-2011, en passant par  la COD-2020 jusqu’au BDRC, quel bilan positif le peuple centrafricain peut-il titrer ? Rien du tout, si ce n’est qu’un bilan négatif caractérisé par les différentes crises militaro-politiques auxquelles  beaucoup de Centrafricaines et les Centrafricains ont été sacrifiés injustement.

Oui, si l’on essaie de faire une rétrospection sur l’évolution politique et constitutionnelle de la République centrafricaine, c’est suite aux élections que naissent les rebellions. Et si l’on essaie encore de voir les auteurs financiers de ces groupes armés, ce sont les hommes politiques centrafricains, de connivence avec les ennemis externes du peuple centrafricain qui soutiennent financièrement ces hommes sans foi ni loi.

Aujourd’hui, le BDRC, sans scrupule, est en train de prendre ce même chemin suicidaire pour sacrifier le peuple centrafricain aux mercenaires. Oui, c’est l’accomplissement de cet adage : «tel père tel fils». Le BRDC est le fils de la COD-2020 et petit-fils du FARE-2011, et un autre adage dit : «honte à celui qui ne fait pas mieux que son père». C’est dire que le BRDC est pour cet adage, d’où nécessité de l’empêcher dans son aventure machiavélique. Car la Constitution qu’il prétend défendre n’est plus en vigueur. Comment ce bloc peut-il encore exister ? Ou bien c’est pour soutenir la Constitution du 30 juillet 2023 ? Non, si c’est le cas, il faut que ces compatriotes changent l’appellation de ce fameux bloc et le pouvoir en place, avec sa politique de «bras ouvert» et au nom de l’unité nationale, va les accueillir pour qu’ensemble, nous puissions consentir nos efforts pour le développement de la nouvelle République car, dit-on, «l’union fait la force», et «malheur à l’homme seul».

Autant dire que le gouvernement, via le ministère de l’Intérieur, doit prononcer la dissolution du «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution» (BRDC) du 30 mars 2016, pour la simple raison que cette Constitution n’est plus en vigueur. Le président de la République devrait également promulguer  dans le meilleur délai cette loi-mère pour que l’on puisse classer dans l’oubli «la Constitution de 30 mars 2016 et le BRDC, sans oublier le G16».

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.