Centrafrique :L’ hypocrisie de l’opposition entraînera sa chute

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Bangui, le 30 mars 2020

Ces derniers temps, les esprits commencent à s’échauffer, par rapport à l’approche des élections. Mais personne ne s’y trompe. Les vrais problèmes ne seront pas débattus. Les promesses de certains affamés ne tromperont personne. Il faut cependant dire les choses de manière claire, afin que les électeurs puissent connaître les vrais visages des politiciens, alors le pays se rétablit petit à petit, grâce aux efforts consentis depuis quatre ans par le peuple.

Tout d’abord, la mise en place de ce fameux COD-2020 est une tentative qui a échoué, parce que personne n’y croit et surtout tous ceux qui y sont membres ont été d’une manière ou d’une autre responsable de la situation du pays.

Nous pouvons citer celui qui se dit chef de file de l’opposition. Après des dizaines de démission dans son parti, il tente de rebondir grâce à cette nouvelle coalition des opposants mais à y voir de près, leurs égos démesurés feraient éclater d’ici bientôt cette union diabolique. Mais le peuple doit savoir que le leader de l’URCA a géré le pays avec Touadéra pendant trois ans, car depuis l’investiture de Touadéra, il était représenté au gouvernement par Bertrand Touaboy. Lui-même avait pleuré et forcé la porte du président pour imposer un ministre, à l’entrepreneuriat. Après l’accord de Khartoum, il voulait un autre poste plus important pour préparer les élections. C’est lorsque Touadéra lui a redonné le même poste qu’il a écrit publiquement que le poste ne correspondait pas à son poids politique. Donc, cette affaire est économique ?

Nguendet aussi, depuis le premier jour jusqu’aujourd’hui, il est représenté au gouvernement par Jean Christophe Nguinza, que lui-même a proposé. Comment peut-on critiquer un gouvernement qu’on gère également ?

Le KNK est resté au gouvernement pendant trois ans, avec Jean-Louis Opagnela, comme l’URCA. Bea Bertin, qui voulait un autre poste, n’a pas apprécié. Mais contrairement au KNK, l’URCA voulait revenir au gouvernement, on les a chassés.

Il en va de même pour Me Crépin Mboli-Goumba, qui est représenté depuis 9 mois au gouvernement.

Le RDC est toujours au gouvernement, de même que le MLPC. Les partis qui n’y sont pas ne pèsent pas et n’existent que sur RFI, sur Internet et Jeune Afrique. C’est le cas du parti de Nicolas Tiangaye, qui n’a même pas un siège ni un bureau politique depuis très longtemps. C’est la même chose pour Joseph Bendounga.

Après ce constat, on peut dire que tous les partis politiques de l’opposition ont aussi géré avec Touadéra et doivent se taire à jamais. Ils ne peuvent pas donner des leçons de morale sinon c’est de l’hypocrisie.

@Arnold MBANGATO

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