Touadéra réceptif aux préoccupations de son peuple

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Bangui, le 03 juin 22

Pour consolider la paix, le Chef de l’État Touadera a toujours misé sur les forces de défense et de sécurité. Le Président est en train de créer des conditions propices pour stimuler le développement, tout en mettant en œuvre une politique saine afin d’améliorer l’environnement sécuritaire.

Le Président Touadera ressent constamment le désir ardent de construire un pays où il y a des raisons d’espérer, des raisons d’être fiers, un pays débarrassé du tribalisme, du népotisme, de la corruption, de l’impunité, et un Etat de droit.

Contrairement à ceux qui braillent contre la gouvernance du président Touadéra a engagé tous les leviers du développement de la République centrafricaine.

Pour cela, le numéro Un centrafricain s’est fixé comme objectif la pacification du pays sur les cendres des multiples crises militaro-politiques que la Centrafrique a connues. Ainsi dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat, le président Touadera s’est démené comme un beau diable avec le soutien de la communauté internationale pour ramener tous les leaders des groupes armés autour de la table de discussion. C’est ce qui s’est fait avec l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA) grâce à la médiation des partenaires Russes.

Ce faisant le président a donc jeté les jalons pour amorcer le développement de son pays.

La République centrafricaine a pu restaurer la stabilité sécuritaire, en très peu de temps, et a également pu récupérer toutes les terres du pays qui étaient sous le contrôle des groupes rebelles, et selon de nombreux analystes, l’obtention de ce succès est due à l’armée gouvernementale (FACA) et à ses alliés russes et rwandais.

Il convient également de noter que la République centrafricaine, en laps de temps, a pu former une armée militaire sur laquelle elle peut désormais compter pour défendre le territoire du pays, et elle est désormais considérée comme l’une des armées les plus puissantes de la région.

Après une longue absence de l’armée régulière centrafricaine, elle est aujourd’hui revenue en force dans toutes les villes et villages qui étaient sous le contrôle des rebelles. Ce retour rassure la population quant à sa sécurité, et la présence des forces armées centrafricaines garantit également l’acheminement de l’aide humanitaire et le retour de la paix dans le pays.

Selon le président Faustin-Archange Touadera, les forces gouvernementales de son pays ont réussi à reprendre le contrôle du territoire de la république, longtemps terrorisé par les groupes armés. En fait, c’est une grande réussite, et c’est tout son mérite. L’armée centrafricaine entraînée est désormais en mesure de repousser toute menace extérieure.

Le président de la République centrafricaine a également souligné que dans un moment difficile pour le pays, il a demandé l’aide de la communauté internationale, et la Russie et le Rwanda ont répondu à la demande, ce qui a permis de stabiliser la situation en République centrafricaine et de protéger le pays contre les bandits.

Si la RCA souffre d’instabilité politique qui est généralement caractérisée par des infrastructures insuffisantes et détériorées, un faible niveau de développement humain et une mauvaise gouvernance. Par contre, de bonnes institutions caractérisées par un climat politique stable pourraient garantir une allocation plus efficace des facteurs, permettre d’investir dans des activités à plus haut rendement, réduire l’incertitude, favoriser la convergence entre les rendements privés et sociaux et facilite la bonne gouvernance.

Depuis, 2013, des centaines d’ONG, les institutions des Nations unies, le FMI et la Banque mondiale, l’Union européenne, mais aussi de nombreux partenaires bilatéraux, se pressent au chevet de la Centrafrique. Mais tout est à reconstruire. Progressivement, la vie démocratique reprend avec l’adoption d’une nouvelle Constitution en 2016 et l’élection de Faustin-Archange Touadéra à la tête du pays. Malgré des épisodes de grandes violences, l’État retrouve aussi ses marques dans l’arrière-pays. La Russie et autres pays pragmatiques tels que le Rwanda prennent pied sur la scène diplomatique, et signent des accords de coopération militaire et économique avec le gouvernement centrafricain.

Aperçu Bien que le pays continue d’être instable à cause des ennemis de la paix, mais il semble plus calme avec la présence du président Touadéra à la tête du pays. C’est pour dire que le pays est sur la voie démocratique ou bien se trouve en période de consolidation et de construction de la paix. Les élections groupées qui ont eu lieu récemment ont été interprétées comme une preuve de progrès dans le cadre de cette démocratie. Cependant, les éléments sous-jacents responsables des perturbations qui règnent dans le pays continuent de constituer une menace pour la paix, et ces aspects, s’ajoutant à des conflits de faible intensité, empêchent le développement de s’installer.

De plus, des menaces plus récentes, comme la criminalité organisée par les criminels de la CPC, présentent toujours des défis. Les menaces violentes des rebelles dans l’arrière-pays peuvent être alimentés par un autre ou exportés vers un autre, et leurs effets, comme le déplacement et la perturbation de la libre circulation et des biens sont visibles.

Au regard de la description qui précède, il est loisible de continuer la répression contre les fautifs de la République. Dans l’attente, les Centrafricains continuent de débattre de leur souveraineté dans l’optique de la rendre effective ou de la renforcer tandis que leurs dirigeants se battent toujours pour la stabilité du pays et de braver l’hypocrisie de la communauté internationale.

@Hervé BINAH

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