RCA : Touadéra revalorise le secteur éducatif avec l’arrêt des vacations en Centrafrique

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Bangui, le 07 décembre 20 

Le pays de Barthélémy Boganda qui a longtemps été la risée des pays de la sous-région tant la formation et l’éducation de la jeunesse étaient au rabais est en phase de traverser cette zone de turbulence pour préparer l’avenir de cette pépinière grâce à la politique sociale mise sur pied par le nouveau bâtisseur centrafricain Faustin Archange Touadéra.

Dans certains pays du globe, la jeunesse est le fer de lance de la nation. Ce qui signifie que les politiques mettent tous les moyens possibles pour faire de ce secteur une vitrine de leur pays. En Centrafrique, cette politique n’était pas une priorité des différents régimes qui se sont succédé : « Le République centrafricaine a pris un grand retard à  cause du phénomène des vacations. Les professeurs qui devraient attendre parfois deux ans et après plusieurs mouvements de grève, ne pouvaient pas se donner à fond pour ces jeunes. Parmi eux, on pouvait noter ceux qui donnaient des notes fantaisistes moyennant quelques pièces données par les élèves. C’était donc du pur théâtre dans l’enseignement centrafricain », témoigne un cadre du ministère.

Lorsque Touadéra prend les commandes en sa qualité d’enseignant, il commence à faire des reformes au niveau supérieur et maintenant, il a atteint la plénitude de sa mission et de sa solidarité avec ce corps par des intégrations en vague et la signature des contrats : « C’est une grande innovation qui est pleine de sens. Aujourd’hui, avec ces intégrations, le gouvernement peut planifier ses affections dans l’arrière-pays. En plus, les enseignants ayant le petit paquet de la fin du mois peuvent faire valoir leur savoir-faire pour le bien-être des Centrafricains. Comment pouvait-on demander à un enseignant qui reclame deux ans d’arriérés des vacations de donner des bons fruits ? » S’interroge un Centrafricain lambda.

Il ne fait plus de doute Touadéra  les actions menées par Touadéra parlent d’elles-mêmes et de leur monde car lorsqu’il arrive au pouvoir, on savait que sur le plan économique et de la gouvernance publique, nous avons constaté, médusés, la destruction du tissu économique, la prédation et le pillage des ressources minières et fauniques du pays, les détournements des biens publics et la prévarication, crimes qui ont d’ailleurs défrayé la chronique.

Le taux du PIB était de – 36%. Tous les indicateurs étaient au rouge.

Le règne des groupes armés qui se sont emparées du pouvoir de l’Etat a entraîné, entre autres, la fragilité et la désorganisation du pouvoir judiciaire avec comme corollaire l’impunité et le recours à la justice privée.

Sur le plan social, nous avons hérité de la dégradation de toutes les infrastructures sociales, notamment les écoles, les lycées, les établissements d’enseignement supérieur et les hôpitaux.

Aussi, les nombreuses années d’arriérés de salaires, de bourses, de pensions, de dettes intérieures et de coton ont entraîné la détérioration des termes de l’échange des fonctionnaires et paysans, condamnant ainsi le peuple centrafricain à vivre dans des conditions les plus inhumaines.

La cohésion sociale, le vivre ensemble et l’unité qui sont le socle de notre Nation ont été durement ébranlés, la crise ayant pris un relent de conflit communautaire.

Aujourd’hui, avec ces intégrations, les Centrafricains peuvent espérer à une nouvelle donne sur le plan scolaire et professionnel.

@Bienvenu ANDALLA,

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