Centrafrique : Faustin Archange Touadéra architecte de la reconstruction de l’armée nationale en phase de finition

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Bangui, le 07 décembre 20

L’oracle ne trompe pas surtout lorsqu’il tire sa prédication des Saintes Ecritures. Lorsqu’un indépendant décide d’aller à l’élection présidentielle en 2015 face à des grandes formations politiques du pays qui ont fait leur preuve, ce n’est pas une vision diabolique mais une matérialisation de la volonté divine. Aujourd’hui le temps donne raison au temps pour faire son temps avec une armée capable de défendre l’intégrité nationale grâce une vision éclairée du président Touadéra.

Qui pouvait croire que l’armée centrafricaine prendrait son envol sous les commandes d’un civil dans un pays qui a été longtemps dirigé par des vaillants généraux ? Aujourd’hui, les raisons d’une réélection du président Touadéra sont multiples et ne peuvent surprendre personne tant cet homme s’est donné au maximum après une longue période passée à la Primature à faire passer son armée de la projection à la garnison.

On se souvient que le président Touadéra est élu dans un contexte trouble qui pouvait se justifier sur   le plan sécuritaire,  où les groupes armés avaient transformé des régions entières du pays en des zones de non-droit et soumis des innocentes populations à des souffrances indicibles.

Les sièges des Cours et Tribunaux, les Brigades de Gendarmerie, des Douanes, des Eaux et Forêts, les Commissariats de Police et les bâtiments administratifs étaient tenus par des éléments des groupes armés.

Les Préfets et Sous-préfets, dépositaires de l’autorité de l’Etat ainsi que les fonctionnaires et agents de l’Etat ne pouvaient rejoindre leurs postes d’affectation. L’autorité de l’Etat était donc bafouée.

Ni le Forum de Bangui de mai 2015 ni les gouvernements successifs de Transition n’ont pu réduire la capacité de nuisance des groupes armés qui ont, en revanche, continué à étendre leurs influencer sur le territoire et constitué une enclave au cœur de la capitale, au PK5, au Camp BEAL et au PK11.

La jeunesse, fer de lance du pays, était déboussolée et avait perdu tout espoir et confiance en ses dirigeants qui n’arrivaient plus à lui offrir des perspectives meilleures et un avenir radieux. Le chômage des jeunes avait atteint son paroxysme.

En sa qualité de diacre,  il devrait poursuivre la politique de Boganda car, Dieu avait voulu tourner cette sombre page en changeant les cœurs des Centrafricains à ne voter que sur le meilleur choix : « L’histoire de notre pays de nos jours et singulièrement, l’élection du président Touadér, peut être comparable au choix du roi David où la main de Dieu a pris les dessus pour son peuple. Touadéra a gagné tous les pronostics pour la résolution de la crise  centrafricaine. Aujourd’hui, le Centrafrique reprend progressivement son souffre après plusieurs années d’arrêt cardiaque où les groupes armés faisaient la loi », témoigne un opposant démocratique à la vision claire et patriotique.

Pour atteindre ce sommet, le mathématicien de Boy-rabe s’est appuyé sur les grandes puissances qui ont fait leur preuve en matière de lutte contre le terrorisme dans le monde. C’est ainsi qu’il a signé des accords militaires avec ces grandes puissances.

Or, signer un tel contrat nécessité d’abord l’étude du terrain. En Centrafrique, il fallait un travail de fond car, dans un passé récent, l’armée avait perdu son sens dans la mesure où le politique avait pris le dessus sur tout. Avec une armée politisée, l’esprit de Jean-Bedel Bokassa n’était plus respecté. L’armée était devenue une affaire d’un homme ou d’un clan. Les recrutements se faisaient sur la base des aspirations de la protection du pouvoir ou des engagements pour les coups d’Etat. C’était une véritable honte pour toute la nation lorsqu’on se souvient de la facilité à laquelle la coalition Séléka avait renversé le pouvoir détenu par un Général d’Armée.

Le président Touadéra comme dans le mythe de l’oiseau de Minerve, vient à l’heure du vieux Siméon repenser ce qui a causé du retard dans le développement de ce pays : l’incapacité de l’armée de défendre la nation : « Chaque chose a son temps dans ce monde. Il y a eu un temps, pour la porosité de notre pays où les rebelles pouvaient entrer et commettre des exactions et repartir sans inquiétude. Mais avec l’ère Touadéra, les choses deviennent déjà sérieuses. Pour preuve, certains Centrafricains sont morts sans toutefois voir un char blindé en face. Or, de nos jours, le rêve devient une réalité les chars sont repartis sur toute l’étendue du territoire avec les soldats centrafricains dans les commandes », a affirmé un Centrafricain de la diaspora.

Lorsque Touadéra arrive au pouvoir dans cette période trouble, l’armée centrafricaine est sous embargo et le pays était devenu une tutelle du Conseil de Sécurité des Nations-Unies avec la plénitude du contrôle du pays à la Minusca. Il faut une équation pour contrarier ce plan. Touadéra opte en premier lieu au rajeunissement des FACA et à la formation par l’EUTM et par les Russes venus en Centrafrique pour la circonstance ce qui a favorisé leur redéploiement sur toute l’étendue du territoire national.

Pour réparer les erreurs de ses prédécesseurs,  les recrutements tiennent désormais compte de toutes les préfectures du pays donnant ainsi la valeur à l’esprit de Bokassa qui voulait une armée patriotique. C’est dans ce contexte que le champion de Centrafrique Faustin Archange Touadéra a eu l’idée de projetée une armée de garnison qui ouvre la porte à la fin des rebellions dans le pays.

Le Centrafrique progressivement est en phase de sortir de l’impasse de la misère pour entrer dans un combat patriotique avec la vision du président Touadéra.

@Hervé BINAH, 

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