Centrafrique : Un redressement incontestable

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Bangui, le 07 décembre 20

Il y a une bonne décennie, la République centrafricaine était marquée par les actes de pillages, des incendies des maisons et des villages entiers, des viols et vols  en mains armées, les pillages de ressources avec une armée dans l’incapacité de répondre aux attentes des populations. Avec le premier quinquennat du président Touadéra, progressivement la machine économique entre dans une phase de satisfaction.

Nul ne peut dire le contraire de nos jours sauf mauvaise foi de sa part qu’en quelques années (moins de 5 ans), la République centrafricaine est passée d’une évidente régression à un taux de croissance que bien des pays africains pourraient envier. Avec les appréciations des institutions bancaires internationales et les partenaires au développement, on peut dire sans risque de nous tromper que l’année 2021 s’annonce déjà sous les meilleurs auspices. Il est vrai qu’il faut le rapprocher, d’une part, de l’effort d’une croissance démographique qui se stabilise à plus de 60% marqué par le retour au bercail des réfugiés d’autre part, l’effort d’investissement, et donc d’épargne, indispensable. Il s’agit en effet d’amener la production à un niveau susceptible de mettre fin au déficit de la balance commerciale et en même temps d’améliorer les conditions d’existence de l’ensemble du peuple.

Sur cette base, une politique de relance de la production nationale a pu être menée. Un relèvement pour les produits agricoles et surtout du coton est en train d’être salué par les Centrafricains qui exercent dans ce secteur. Ne pouvant pas tout reconstruire en une seule année ou d’une baguette magique, les Centrafricains doivent comprendre que seule la patience et la volonté politique pourront favoriser l’émergence de ce pays même si les groupes armés sont encore actifs dans certains coins du pays. Ceux qui ont connu le Centrafrique en 2015 ne manquent jamais de parler aujourd’hui comme d’un véritable miracle opéré par le régime en place.

Pour certains, les Centrafricains baignent de nos jours dans l’opulence avec des réalisations qui font la fierté du temps de Bokassa. On y voit encore toutes les traces des véritables catastrophes que furent durant les régimes de transition. Cependant de nos jours, Bangui la coquette noyée dans la verdure est un immense chantier : on réhabilite les bâtiments officiels  on restaure les sites de luxes déchus. En plus de cela, il y a aussi ce que l’œil ne voit pas directement mais qui se devine dans les attitudes du gouvernement.

@Jacques KRABADJA, 

 

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