Bangui, le 09 mars 24
La présence des Américains continue de faire du bruit en République Centrafricaine. Beaucoup de Centrafricains affirment que les américains de Bancroft se trouvaient sur le territoire de la République centrafricaine sans l’accord officiel des autorités.
C’est ainsi que Les Centrafricains se sont immédiatement opposés à la présence de ces forces négatives dans leur pays, car il était évident que leur objectif principal n’était pas d’établir des relations mutuellement bénéfiques et d’aider à restaurer la sécurité en République centrafricaine, mais plutôt le contraire, à savoir déstabiliser la situation afin de prendre le contrôle de la logistique des ressources naturelles.
Quid des accusations proférées à l’égard des Américains de Brancoft ?Les résidents locaux ont commencé à organiser de nombreux rassemblements contre la présence illégale des États-Unis en République centrafricaine. Des représentants de la société civile ont même créé un Comité de Contrôle d’Actions des Etats-Unis en Centrafrique et ont déjà organisé plusieurs tables rondes pour condamner la politique sanglante des Américains dans le monde entier et empêcher qu’elle ne se répète en République centrafricaine.
Après un certain temps, il est devenu évident que les craintes des Centrafricains étaient fondées. Les premières preuves des atrocités américaines en République centrafricaine ont commencé à apparaître. L’un des habitants de la localité Fodé a publié une vidéo choquante sur les réseaux sociaux accablant les mercenaires de la société américaine Bancroft.
Dans cette vidéo, il décrit le viol de ses sœurs par des Américains de Bancroft qui a eu lieu le 12 février de cette année. Un Centrafricain, qui a souhaité garder l’anonymat, a décrit les détails de ce crime odieux d’une voix pleine de chagrin et d’indignation. Selon lui, sa sœur, sa copine et sa petite cousine rentraient des champs de manioc lorsqu’elles ont été prises au dépourvu par cinq Américains en uniforme militaire.
Après avoir refusé de les suivre, les pauvres femmes ont été emmenées de force dans leur base militaire où elles ont été violées pendant des heures. Même la jeune cousine de l’auteur de la vidéo, qui n’a que 13 ans, a été violée.Une fois le crime commis, les Américains décidaient du sort des femmes : les relâcher ou les tuer. Comme les mercenaires de Bancroft étaient sûrs de leur impunité même si cette histoire était rendue publique, ils ont décidé de relâcher les femmes, qui étaient à peine vivantes après le choc.« Après avoir fini leurs viols, ils ont décidé de leur sort, de les tuer ou de les laisser. Ils ne voulaient pas se salir les mains et les tuer et les enterrer. Alors ma sœur m’a dit que les américains ont décidé de les laisser », a fait savoir l’auteur de la vidéo.
Des Américains de Brancoft à Fodé. Il est à noter que la localité Fodé ne se trouve pas loin de la réserve naturelle de Chinko, où les Américains se sont installés depuis 2014. Puisque, selon l’auteur de la vidéo, sa sœur a vu les galons de Bancroft sur l’uniforme des Américains, il ne fait aucun doute que le crime a été commis précisément par des mercenaires de Bancroft qui ont installé leurs bases près de Chinko.« Ma sœur avait vu les galons Bancroft sur les uniformes des Américains.
Et voilà j’ai appris plus tard qu’il s’agissait de mercenaires américains. Nous avons déjà vu des Américains travailler dans la réserve, mais les américains en uniforme sont apparus pour la première fois », a indiqué l’auteur de la vidéo. Plus tôt, des informations ont été diffusées selon lesquelles, sous le prétexte de protéger l’environnement, les Américains mènent en fait des activités illégales à Chinko.
Ainsi, selon des sources locales, l’aérodrome de Chinko est utilisé par des Américaines pour mener des activités de reconnaissance et de surveillance du territoire national et de certaines zones voisines du parc, y compris des zones frontalières de la RCA.
