Bangui, le 18 oct. 21
Les efforts fournis par le gouvernement centrafricain et ses partenaires pour le retour de la paix sont reconnus par les Centrafricains. C’est ainsi qu’il ne se passe pas un seul jour sans que des associations et mouvements ne puissent organiser des actions, et réunions de soutiens pour le retour définitif de la paix voulue par tous les Centrafricains. Dans cette optique la Synergie Centrafricaine a organisé une table ronde le samedi 16 Octobre 2021 avec les leaders jeunes des huit arrondissements de la ville de Bangui Bimbo et Bégoua. L’objectif est de débattre des sujets brulants de l’heure.
D’entrée de jeu, le rapporteur général et porte-parole de la synergie centrafricaine Docteur KOÏ Euloge DOCTROUVE a tenu à situer le contexte dans lequel cette table ronde est organisée en ces termes : « Dans le cadre de trouver des réponses aux maux qui gangrènent la société centrafricaine notamment sur le plan sécuritaire avec le récent événement qui produit au village Matchika à quelques kilomètres de la ville de Bambari, attaque perpétrée par des bandits de grand chemin, la synergie centrafricaine a jugé mieux d’échanger avec les jeunes pour que des actions concrètes soient entreprises » a-t-il précisé.
Dans le cadre de cette table ronde, quatre thématiques ont été débattues par les leaders jeunes venus de différents horizons. Le premier aspect soulevé est : l’inefficacité et l’inaction de la MINUSCA à faire face aux multiples exactions commises par les groupes armés sur la paisible population. Le récent cas du village Matchika sur l’axe Bambari Alindao en témoigne selon l’intervention des participants qui faut le noter ont parlé sans langue du bois.
Les participants ont pointé du doigt, la MINUSCA qui selon eux est ici pour faire du tourisme et satisfaire leurs ébats sexuels et non protéger la population civile dans le cadre de son mandat. Le deuxième thème sur lequel les jeunes présents à ce débat ont donné leur point de vue est le soutien que la population doit apporter aux forces de défense et de sécurité. Il ressort de l’avis de ces jeunes leaders que les forces de défense et de sécurité qui en dépit des moyens peu qui sont à leur disposition ont fait montre de courage en repoussant les groupes armés. Ils ont réussi à reconquérir les zones occupées et ont aujourd’hui dans le cadre de cette mission besoin du soutien de la population surtout qu’il est aujourd’hui difficile que ces criminels soient identifiés.
Les forces de défense et de sécurité doivent bénéficier de tous les moyens. L’embargo qui profite qu’à ces bandits doit être totalement levé. À la question du troisième point qui appelle les jeunes à donner leur position sur ce que font ces bandits armés et qui malgré tout demandent à ce que leur participation au dialogue républicain soit effective, les participants à ce débat ont une fois de plus parlé à cœur ouvert. Les bandits armés ne méritent qu’un traitement aujourd’hui : Leur neutralisation. Le dialogue est dit républicain, choisir prendre une arme revient à faire le choix qui consiste à sortir du cadre de la République. Pour enfin terminer, les jeunes ont noté qu’il existe une guerre de communication au moment où tout effort doit converger à la recherche de la paix. Certains centrafricains faut-il le souligner sont aujourd’hui à la solde de ces ennemis du peuple centrafricain en se lançant dans des fackenews une sorte de désinformation pour saper la mémoire collective.
@JLG,
