Le continent africain fonctionne sur la base de sa tradition qui consiste à résoudre les problèmes par le dialogue sous l’arbre à palabre. Aujourd’hui, la République centrafricaine ne cesse d’organiser des foras dont les recommandations sont restées lettres mortes pour la plupart des cas.
Suite à la crise qu’a connue la République centrafricaine, le gouvernement a initié un moment d’échange avec les groupes armés dans le but de trouver une solution et mettre fin à la crise.
Cela a tout d’abord commencé par la signature de l’accord de Khartoum là où le Président Touadéra avait dit : «nous allons rentrer à la maison ». Mais force est de constater qu’après le retour à la maison, les groupes armés, ont recommencé avec les troubles engendrant ainsi la recrudescence des violences qui mettent en difficulté cet Accord de Paix avec la bénédiction de l’opposition.
Sur la même lancée, la politique de la main tendue du Président Touadéra a conduit à l’organisation d’un dialogue entre les parties prenantes et le gouvernement mais la mise en œuvre des recommandations restent difficile faute de moyen financier.
Selon le comité de suivi, le gouvernement centrafricain n’a pas pu mettre à la disposition du comité les moyens financiers afin de faire un bon suivi de ces recommandations. Qu’à cela ne tienne, il y’a certaines recommandations qui demandent des efforts ou de la volonté du gouvernement à titre d’exemple la levée des barrières illégales dans les arrières villes afin de permettre la libre circulation.
Les observateurs de la vie politique quant à eux, pensent qu’il y a un manque de volonté de la part du gouvernement et appellent à la conscience de tous pour mettre la main dans la patte afin d’aboutir à la réussite de la mise en œuvre des recommandations.
Cependant le peuple centrafricain a salué la détermination du gouvernement qui a tout fait pour la réussite du dialogue et sollicite des efforts considérables car à force d’accuser la lenteur dans la mise en œuvre de l’application des recommandations, les groupes armés vont en profiter pour enfoncer le pays dans le chaos et prouver à l’opinion internationale que le pays va mal.
En principe, l’opposition démocratique composée des personnalités qui ont eu à faire leurs preuves dans ce pays dont des anciens ministres et hommes d’Etat devrait se mobiliser comme un seul homme autour de l’idéologie de Touadéra pour l’aider dans la réussite de la mission dévouée au comité de suivi.
Malheureusement l’on constate que ces derniers qui caractérisés par l’esprit égocentrique comme le général de brousse, se mettent à l’écart pour jeter de l’anathème sur Touadéra qui se bat seul devant les faits. Tout cela dans l’optique de le voir se buter à un échec et pour enfin demander l’appui des gros bras pour venir le renverser comme ils ont fait sous d’autres régimes.
Au demeurant, face aux défis qui s’imposent à notre pays, il est temps que le peuple centrafricain se mette ensemble dans un élan d’unité sacré pour sortir la République de l’ornière. Beaucoup restent à faire et cela demande l’implication de tous. Car si le peuple est uni, le Centrafrique sera déjà élevé au rang des pays développé conformément à la vision de Boganda dont le peuple centrafricain va se souvenir de sa mémoire dans les jours qui suivent.
