Bangui, le 21 févr. 24
Depuis le séjour en France, Tchad, Congo, Cameroun, Guinée-Bissau des opposants politiques au régime de Bangui, on ne cesse d’assister aux menaces de déstabilisation du pays à travers leurs branches armées qui perpètrent des crimes contre les populations dans l’arrière-pays.
Mais maintenant il faut que les autorités du pays prennent des dispositions qui s’imposent afin de protéger le pays de tout mal. Pour ainsi dire, qu’elles prennent une dimension beaucoup plus sérieuse pour faire barrage à ces ennemis de la paix qui sont connus. En effet, selon certaines sources, les plans de déstabilisation du pays, impliquent aussi bien des opposants politiques que des terroristes de la CPC dont bon nombre ont été mis aux arrêts voire neutralisés. D’autres opérations de ratissage se poursuivent sur le terrain actuellement.
Mais en attendant, on ne peut s’empêcher de se poser des questions : Qui en veut tant à la stabilité du pays ? Pourquoi chercher à déstabiliser les instituions de la République afin d’imposer la souffrance à la population ? En tout cas, il faut que les comploteurs et autres arrêtent leurs ambitions subversives. Notre pays a tellement souffert le martyre qu’il n’aspire qu’à la paix. La lutte pour le pouvoir n’a plus sa raison d’être en République centrafricaine.
Elle ne saurait prendre le pas sur la priorité du moment qui est de bouter hors de nos frontières les bandes armées qui sèment la mort et la désolation. C’est ce qui tient à cœur tous les Centrafricains sincères et qui aimeraient voir le pays retrouver sa quiétude d’antan où la liberté d’aller et venir n’était pas un vain mot. On pouvait se déplacer d’Est à l’Ouest et du Nord au Sud sans crainte. Or, ce défi, ô combien énorme, ne saurait être relevé dans la désunion.
Il ne faut pas que les uns passent leur temps à détruire ce que les autres ont laborieusement construit. Cela ne nous mènera nulle part si ce n’est que profiter aux adversaires. Ce faisant, s’il y a des gens qui sont reconnus coupables, que la rigueur de la loi leur soit opposée afin que cela serve de leçon à d’autres apprentis déstabilisateurs. La justice doit sévir sur les comploteurs et les fauteurs de trouble. Les forces armées centrafricaines et les forces de sécurité intérieure doivent se mettre à l’œuvre en traquant sans relâche les bandits de grand chemin et les pyromanes de tout bord qui écument certaines parties du territoire.
Cette option pour la défense de la patrie ne saurait être interprétée comme une attitude dictatoriale. Aux grands maux, les grands remèdes. Le Président Faustin Archange Touadera est un homme de dialogue et de compromis certes, mais il y a toujours une limite à toute chose et surtout celle qui pousse au dépassement. Il a fait preuve de bonne foi en négociant avec les chefs rebelles en signant l’accord politique pour la paix et la réconciliation. Mais l’autre partie a considéré cela comme une position de faiblesse et a constitué la CPC pour déstabiliser les institutions de la République.
Donc, il faut en tirer une leçon pour mieux se positionner en écoutant la voix de son peuple qui ne veut plus de ces bandits sur le territoire centrafricain.
En définitive, il faut retenir qu’on a plus besoin d’un autre coup de force ou des crimes en Centrafrique tant cela en rajouterait à nos problèmes déjà très nombreux.
@Pierre Kakaboyé
