Bangui, le 21 févr. 24
Dans la lutte pour les intérêts géopolitiques et géostratégiques que mènent tous les pays du monde qu’ils soient petits ou une grande puissance, les gouvernants surtout du continent africain doivent faire preuve de perspicacité pour identifier les pays amis qui optent pour un partenariat gagnant-gagnant et ceux qui ne visent que leurs intérêts égoïstes.
C’est dans cette vision que le Président Faustin Archange Touadera a prononcé un discours engagé sans langue de bois lors du 11ème Sommet mondial des Gouvernements afin de participer à l’élaboration d’une vision partagée de la gouvernance mondiale.
A l’entame de ses propos, le Chef de l’Etat a planté le décor en présentant la situation de son pays en ces termes: “La République Centrafricaine, cette vaste terre bénie par la beauté et dotée de richesses naturelles incommensurables, émerge irréversiblement d’une longue crise militaro-politique et travaille à améliorer sa gouvernance, à développer son économie, à partager son modèle de résilience avec les autres pays du monde ».
Professeur Faustin Archange Touadera a voulu ainsi présenter les raisons du retard de développement qu’accuse la République centrafricaine. Les raisons sont d’ordre économique, géostratégique et géopolitique. En clair, des puissances économiques ont délibéremment empêché notre pays de se développer par des pratiques de prédation des immenses richesses naturelles et du sous-sol et en activant des foyers de tension pour que la République centrafricaine reste toujours dans un cycle des turbulences militaro politiques.
Le Président Faustin Archange Touadera est la perle rare que le peuple centrafricain a pu dénicher pour présidée à sa destinée et qui met en avant l’intérêt de son pays. Il le proclame à chaque occasion à qui veut l’entendre. Le peuple centrafricain peut compter avec cet homme qui a le souci des intérêts des autres.
« En tant que gouvernants, nous devons avoir pour préoccupation constante la recherche du mieux-être de tous » défend Faustin Archange Touadera.
@Kira Koumba
