L’OPPOSITION POLITIQUE N’EST PAS SYNONYME DE SOUTIEN AUX ACTES CONTRAIRES A LA DEMOCRATIE

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Bangui, le 17 aout 23

Il y’a des années où, la République centrafricaine est secouée par l’insécurité politico-militaire. Autrement dit, depuis 1995 lors des multiples mutineries qui empêchaient le défunt président centrafricain, Ange Félix PATASSÉ de mettre son projet d’exploitation du pétrole, du fer et de l’uranium centrafricains. Le défunt président centrafricain, Ange Félix PATASSÉ était un patriote, un révolutionnaire, celui qui voulait tout faire pour améliorer les conditions de vie du peuple centrafricain en mettant en valeur les ressources naturelles et minières de la République centrafricaine.

Malheureusement pour ce dernier, il a été trahi par les hommes politiques centrafricains qui se disent démocratiques. Ce dernier n’a pas connu la paix dès son premier mandat, car son premier mandat était secoué par les multiples mutineries et ensuite les coups d’Etats manqués dans son deuxième mandat où ce dernier était obligé de faire venir les militaires libyens pour assurer la sécurité du peuple centrafricain avec l’accord du CEN-SAD. A l’époque, les militaires centrafricains étaient corrompus ou manipulés par les hommes politiques centrafricains qui recevaient des ordres de certaines puissances étrangères.

Certains hommes politiques centrafricains ont soutenu la rébellion de François BOZIZÉ connu sous le nom de ”libérateurs”, en manipulant la population centrafricaine à faire le concert de casserole pour exiger le départ du défunt président centrafricain, Ange Félix PATASSÉ. D’autres opposants politiques centrafricains ont même fait des déclarations sur une radio française pour soutenir la rébellion de François BOZIZÉ. En mars 2003, le défunt président centrafricain, Ange Félix PATASSÉ a été chassé du pouvoir par la rébellion de François BOZIZÉ et certains hommes politiques centrafricains ont été nommés à des postes de responsabilité comme premier ministre, présidents des institutions en guise de récompense à leur soutien indéfectible à la rébellion de François BOZIZÉ.

Au nord de la République centrafricaine, une rébellion a été dirigée par Michel DJOTODIA contre le régime du président centrafricain, François BOZIZÉ tout en lui demandant de quitter le pouvoir et aussi de faire partir les troupes Sud-africaines qui assuraient sa sécurité dans un accord bilatéral entre la République centrafricaine et l’Afrique du Sud.

Les hommes politiques centrafricains ont encore soutenu cette rébellion et les revendications de cette rébellion qui détruisait tout sur son passage (destruction des écoles, des bâtiments administratifs, des hôpitaux etc…).Les mêmes scénario se répétaient encore puisque certains hommes politiques centrafricains ont fait des déclarations en demandant le départ des troupes Sud-africaines, la dissolution du gouvernement afin de faire un nouveau gouvernement d’union nationale. Mais, ce n’était qu’une farce, ce n’était qu’un jeu pour espionner la capacité militaire de Bangui afin de relancer une attaque coordonnée pour renverser le régime de  François BOZIZÉ au mois de mars 2013.

Aujourd’hui encore, ces hommes politiques centrafricains qui se proclament des démocrates et qui veulent défendre leurs propres intérêts, répètent les mêmes fautes de mars 2003 et mars 2013 en soutenant la rébellion de l’ancien président centrafricain, François BOZIZÉ connu sous le nom de CPC (Coalition des Patriotes pour le Changement). Car, aucun opposant politique centrafricain n’avait condamné les tentatives de déstabilisation de la République centrafricaine par un coup d’Etat, en attaquant les positions des FACA en tuant les vaillants fils et filles de la République centrafricaine.

Ces hommes politiques centrafricains soutenaient les revendications de la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) de François BOZIZÉ, en demandant la dissolution du gouvernement centrafricain afin d’en faire un gouvernement d’union nationale et aussi le départ des instructeurs Russes de la République centrafricaine. Une mauvaise histoire qui ancre la pensée des opposants politiques centrafricains.

Si l’on veut être opposants politiques centrafricains dignes de ce nom, il est préférable que l’on ne soutienne pas des actes qui sont contraires à la démocratie. On doit tout faire pour mener une politique constructive dans le but d’aider la République centrafricaine et le peuple centrafricain à avoir un niveau de vie plus acceptable et non en soutenant les actions qui sont contre la démocratie.

Il est temps que les opposants politiques centrafricains qui se disent démocratiques, lancent des réformes générales dans leur système ou encore stratégie politique afin de refléter ce qu’ils pensent être. Car, le peuple centrafricain n’est plus manipulable. On se lance dans la politique pour améliorer les conditions de vie de ses compatriotes et non d’être en perpétuelle connivence avec les différentes rébellions pour défaire un régime démocratique. Le peuple centrafricain n’aspire qu’à la paix, la sécurité la libre circulation sur toute l’étendue du territoire national afin de se jouir de leur centrafricanité.

@Louis Béchégo

 

 

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