L’ETAT-MAJOR DES FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES SIFFLE LA FIN DE LA RECREATION EN METTANT EN GARDE LE PORT HORS SERVICE DES ARMES DE GUERRE

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Bangui, le 29 janv. 24

Dans un communiqué en date du 24 janvier et signé du Général de Corps d’Armée, Chef d’Etat-Major des Armées, il est formellement interdit à tous militaires de circuler avec des armes et autres matériels de guerre. Une pratique qui est source d’insécurité pour la population civile.

Dans le cadre de la reconstruction des Forces armées centrafricaines, le gouvernement déploie des efforts pour augmenter l’effectif des militaires ainsi que les rendre opérationnels en les dotant des moyens requis.

Malheureusement, on constate un peu de l’indiscipline de la part de certains porteurs de tenue qui se croient au Far-west en s’exhibant avec des armes et autres matériels de guerre dans les quartiers, sur les motos taxis, dans les bars dancing, lors des inhumations et dans de grands lieux publics.

Ces militaires « défroqués » sont source d’insécurité et terrorisent les paisibles citoyens qui gardent encore de mauvais souvenirs des crises militaro politiques ayant occasionné de nombreuses pertes en vie humaine.

A l’époque du régime de Bokassa et même de Kolingba, il y avait une police militaire qui effectuait des rondes en quête des soldats indisciplinés qui étaient en tenue militaire dans les bars dancing ou sortaient des casernes sans autorisation préalable. Pour être dans ces lieux publics, le soldat devait être habillé en tenue civile. Les militaires respectaient scrupuleusement ces mesures. Mais après tout le désordre que le pays a connu durant plusieurs décennies avec la présence des groupes rebelles, des bandits de grands chemins et les malfrats de tout bord l’armée n’était plus la même qu’avant.

Des mesures strictes sont même prises à l’encontre des militaires détachés auprès certaines personnalités, comme aide camp ou non, de se balader avec des armes et autres matériels de guerre dans les lieux publics. Ces consignes visent également les paramilitaires.

Le non-respect des mesures entraîneront des sanctions exemplaires à l’égard des contrevenants.

Ces militaires délinquants pourront-ils abandonner ces pratiques? Rien n’est moins sûr. Toutefois, la population est mise à contribution pour dénoncer les personnes qui se livrent à ces actes interdits au 72 68 79 00 ou 75 05 45 79.

                      @Kira Koumba

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