LES REFORMES POLITIQUES DANS L’UNITÉ ET LE DÉVELOPPEMENT : LE PRÉSIDENT TOUADERA ET SA THÉORIE DU RÉEL CONCRET.

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Bangui, le 05 septembre 23

L’histoire politique de la RCA depuis son indépendance le 13 Août 1960 a t-elle été une épreuve à graver sur les perspectives de notre pays ? Si cette période a été sombre avec pleins d’événements insoutenables par la société Centrafricaine et le peuple en particulier, faut le rappeler,  plusieurs raisons l’expliquent, à laquelle le Président TOUADERA doit s’en méfier. 

Le militarisme politique caractérisait les élites Centrafricaines au lendemain de l’indépendance, en toutes ignorance des règles démocratiques qui devraient servir de guide, même si la mainmise de la puissance occupante a joué un rôle prépondérant dans ces manœuvres. Ce qui a expliqué de multiples coup d’état et le retard en termes de développement du pays. Le Centrafrique était-il mal partie ?

De l’autre côté de la gouvernance. Il faut noter, la gestion clanique du pouvoir, depuis Bokassa, Kolingba jusqu’au régime Bozizé, l’impunité incessante face aux nombreux détournements de deniers publics, la corruption, la gabegie et bien d’autres encore. L’Etat ne fonctionnait pas sur le critère de performance et d’obligation de résultat. Comment parler d’un réel développement face à ces pratiques hors normes à l’heure ou la  compétition régionale tant bien même mondiale entre les États est grandissante, pour faire peser ses aspirations et se faire valoir économiquement parmi le concert des nations ?

Dans ce pays, le peuple est la principale victime des retombées. Sachant que, la population est à majorité provinciale avec une seule source de revenue qui est l’agriculture. Si aujourd’hui ce domaine ne connais aucune avancée en terme de transformation des conditions sociales des agriculteurs, tel que,  l’accompagnement des agriculteurs par les crédits agricoles, de matériels modernes d’agriculture, pire encore  d’évoquer l’autosuffisance alimentaire en RAC, imaginer le cas des autres domaines qui ne profitent en rien au bas peuple, sous l’effet de la mauvaise gouvernance.

En effet, le peuple est déterminé à tourner la page de cette sombre histoire, lorsque son courage a occasionné de grande réforme après la récente crise de 2013. Cette dynamique se lit dans les actions et les réformes profondes du régime actuel. L’on félicite le pouvoir du président TOUADERA pour son sens élevé du patriotisme, la remise à pied de l’armée nationale et de la sécurité, les grandes réformes dans le domaine sanitaire, l’ouverture de la RCA aux d’autres partenaires de développement, le réhabilitation des infrastructures routières, les efforts qui se font dans la perfection de la gouvernance, l’exemple des deux conférences gouvernementales. L’on note un progrès, dans la conscience d’œuvrer pour le pays, contrairement au passé.

Mais c’est pas tout,  d’ailleurs d’autres erreurs du passé continuent d’être relevées. Au nombre desquels, la corruption, la gabegie, l’accès aux emplois publics avec favoritisme, détournement des fonds publics avec impunité de leur s  auteurs… Le plus important est le système hostile aux réformes  profondes et radicales qui s’est installé auprès du Président TOUADERA dont il doit se méfier considérablement pour placer le pays sur son chemin de l’émergence. Cela à besoin de sacrifice et de franchise politique.

Les réformes institutionnelles engagées au pays sont exigeantes tant aux politiques qu’au peuple pour le contrôle de l’intérêt supérieur de la nation. Pour y parvenir le Président de la République doit promouvoir une politique inclusive. Cependant certains compatriotes leaders, partisans et bas peuple voient différemment les choses. Le Président de la République pour mieux réussir cette mission très particulière, en utilisant sa théorie du réel concret, doit arriver à installer dans toutes les institutions de la République, et régionale une discipline de travail fondée sur la loyauté envers le pays. Certaines épreuves seront à franchir, il doit  réunir tout le peuple et mettre chacun à la place qu’il faut dans une dynamique du développement.

A cet effet, l’opposition à une part de contribution dans cette refondation dans le respect de leur droit et leur participation citoyenne à la vie politique. La bonne gouvernance doit être un fer de lance en supprimant l’impunité à tous les niveaux des responsabilités, les rapports mettant en cause les cas de détournements et corruption doivent aboutir à une sanction disciplinaire et judiciaire. La méritocratie dans les grandes instances et postes de responsabilité.  Le Président doit promouvoir l’agriculture, avec un résultat positif dans la vie sociale du peuple. Promouvoir toujours le dialogue et la cohésion sociale source d’une paix durable.

Cette carte sera un succès lors que tout ce qui constituait jadis une source de crises, sera supprimée et aménagée pour le bien du peuple. Accédant à la 7e République, ce 30 Août 2023. Le peuple Centrafricain espère voir, le réel concert, dans une administration Centrafricaine plaçant le peuple au-delà des locataires de postes de services et être efficace a répondre aux besoins de ces usagers. Voir le pays se mettre réellement sur son chemin de l’émergence, la mise en valeur de ses ressources naturelles avec ouverture aux autres partenaires au développement dans le respect des intérêts du Pays.

Une chose est certaine, si le Président TOUADERA est majoritairement soutenu par le peuple c’est parce qu’il s’est mis du côté de celui-ci. Il est temps de prendre en compte les attentes de ses derniers, que d’écouter un groupe de gens qui parfois induisent en erreur.

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