Bangui, le 13 juil. 22
Après un moment de trêve qui a suivi l’accession du Président Touadera à la magistrature suprême de l’Etat suite à son élection au second tour de la présidentielle 2015, les leaders politiques des partis d’opposition semblent être résignés à critiquer vertement sa gouvernance. Cette posture adoptée par ces leaders d’opposition s’est considérablement accentuée après la brillante réélection du Chef de l’Etat pour un nouveau mandat malgré que ce dernier se démène comme un beau diable pour le bonheur de ses concitoyens.
La politique qui se définie comme étant la gestion de la cité apparaît comme une science noble dont la finalité est la recherche du bonheur de son peuple. Elle se repose sur le débat d’idées, et celui qui passe d’être le plus convaincant doit naturel, bénéficier du soutien des autres. C’est le même exercice que l’on observe souvent lors des campagnes électorales avec des parties de joutes oratoires au cours desquelles les candidats aux différents scrutins (présidentiel et législatif) se rivalisent par la rhétorique.
Ces moments de la vie politique sont souvent très déterminants dans le choix qu’aura à opérer le bas peuple. Mais le critère le plus déterminant sur la base duquel le choix se fait est le programme de société du candidat et son parcours (son expérience). C’est ce qui a joué dans la balance lors du choix de la personne devant conduire à la destinée de la République centrafricaine suite à la dernière présidentielle organisée le régime transitoire et qui devait marquer le retour à la légalité constitutionnelle.
Perçu au début de cette présidentielle de 2015 comme un poids léger, tous les observateurs que comptaient ce pays vendaient moins chère la peau du candidat Touadera. Il s’est retrouvé en deuxième position au second tour de ladite présidentielle à la surprise générale de ces pronostiqueurs et, qualifié d’outsider.
L’ironie du sort, celui dont on ne comptait pas parmi les têtes d’affiche de cette présidentielle à l’époque, a fini par faire mentir les sondages faits par les grands instituts internationaux spécialisés dans le sondage électoral en battant à plate-couture le candidat des « bourgeois ».
Le moins qu’on puisse est qu’en toute objectivité, le programme de société présenté par l’heureux gagnant qu’est l’actuel Président est le plus convaincant. Contrairement à ses challengers qui ont payé très cher des grandes plumes occidentales pour leur accoucher un document qui est déphasage aux réalités centrafricaines, le candidat Touadera s’est penché avec certains de ses collègues universitaires (savants) pour accoucher un document qui reflète les réalités pays et qui se trouvent être les aspirations des Centrafrique et dans lequel le peuple s’est reconnu. Un programme étoffé, cohérent et convaincant.
Bien que les Centrafricains n’aient pas souvent la culture de la lecture, ce programme a été décliné lors des passages du candidat sur les ondes de certaines stations nationales radio-télévision. Ce qui a permis au peuple centrafricain de se l’approprier et qui a motivé son choix qui s’est porté sur le Touadera.
Comme on le dit souvent la grande richesse que possède l’homme, ce sont ses idées. C’est donc grâce ses idées que Touadera a pu accéder à la magistrature suprême de l’Etat. Et cela n’a été possible que grâce à son éducation. N’est-ce pas que le feu Président de l’Afrique du Sud Nelson Mandela Madiba disait ceci: « L’éducation est le plus grand moteur du développement personnel ».
Au-delà de l’aspect des idées politiques qui ont favorisé l’accession du Président Touadera au pouvoir de l’Etat, l’on constate que tous ces challengers mêmes ceux qui étaient ses alliés se sont révélés être des mauvais perdants. Après le scrutin l’ayant permis d’être réélu de manière brillamment, le Président a initié des mesure de décrispation en organisant un dialogue républicain afin mettre fin à la crise politique que ces opposants veulent imposer afin de bloquer le pays.
Une initiative saluée par la Communauté internationale qui a apprécié largement la démarche du Président de la République qui a pu montrer ainsi sa grandeur d’esprit. Mais ces opposants ne semblent pas être disposés à accepter l’humilité du Chef de l’Etat. Malgré le cessez-le-feu unilatéral décrété en conformité avec la feuille de route de Luanda en Angola des Chef d’Etat et du gouvernement de la Conférence Internationale de la Région de Grands Lacs et ce dialogue dit républicain, les ennemis de la paix, de la nation et les adversaires politiques n’entendent pas de bonne oreille et ne veulent pas revenir aux bons sentiments.
C’est ainsi qu’en dépit des efforts déployés par le Président Touadera pour trouver des solutions idoines à la crise que veulent imposer certaines puissances extérieures à la République centrafricaine, aucun de ces opposants ne s’est montré patriote pour apporter son soutien au Président Touadera. Même ceux qui s’autoproclament démocrates n’ont jamais montré un signe de patriotisme en adoubant le Président qui incarne de toute façon la nation centrafricaine.
Le plus choquant est que lorsque les forces du mal qui sont des rebelles attentent à la vie des paisibles populations en s’attaquant aux forces armées centrafricaines dont la mission est de protéger la population et de garantir l’intégralité territoriale, aucun de ces leaders de l’opposition qui se disent démocrates ne s’est levé pour condamner ces attaques mais se complaisent dans des messages de haine pour clouer au pilori le régime de Bangui.
Ces opposants de pacotille qui sont en perte de vitesse se sont révélés être de véritables ennemis de la République qui ne voient que leurs intérêts personnels au lieu de voir ceux du peuple centrafricain. Certains qui se disent des démocrates ne sont que des vrais tueurs de la démocratie qui ont peur de la démocratie. En rappel une anecdote d’un confrère qui racontait que lorsqu’il a créé un groupe pour les débats d’idées. Par maladresse dans le rajout des membres, il a ajouté dans ce groupe un ancien allié à Touadera qui, aujourd’hui est devenu son redoutable opposant, et comme par surpris aussitôt, cet opposant s’est retiré automatiquement du groupe. C’est dire que cet opposant qui se dit démocrate ne l’est pas véritablement et a même peur des chocs des idées.
Voilà l’attitude de ceux qui se disent de grands diplomates dans ce pays et qui claironnent en longueur de temps qu’ils sont capables de sortir le pays et le peuple centrafricain de l’ornière. Ils sont bien de piètres politiciens que les Centrafricains doivent jeter en poubelle. Les opposants gagneraient à montrer le sens élevé du patriotisme pour être enfin crédibles aux yeux de leurs concitoyens.
@Bienvenu ANDALLA