LE MINISTRE ÉRIC ROKOSSE-KAMOT A LANCE LE PROCESSUS DE CREATION DU FONDS NATIONAL POUR LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

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Bangui, le 13 juil. 22

Le Processus de Création du Fonds National pour la Lutte contre le Changement Climatique a été lancé ce jour 12 Juillet 2022 lors de l’ouverture d’un Atelier par le Ministre de l’Agriculture et du Développement  Rural Éric ROKOSSE-KAMOT à Bangui.

Cette activité financée par le Programme des Nations Unies Pour le Développement PNUD a pour objectif de faire une identification des Sources de financement au niveau national, en plus des sources externes pour les actions climatiques et leur Gestion. Ce qui va permettre de mettre en place une structure nationale appelée FONACAR qui jouera le rôle  de la mobilisation et de la Gestion des financements liés au Climat et autres catastrophes naturelles.

Par ailleurs, le ministre Éric ROKOSSE-KAMOT, qui assure l’intérim de son Collègue de l’Environnement s’est dit très captivé pour cette dynamique stratégique diversifiée. Il a déclaré ceci : »l’initiative qui renforce davantage les Capacités nationales en matière de mobilisation des Ressources et éligibilité de mon pays auprès des mécanismes de financement  » Internationaux…

D’entrée de jeu, le ministre Éric ROKOSSE-KAMOT a déclaré que cette journée  marque le lancement officiel de la création et du fonctionnement d’un FONDS NATIONAL pour rendre opérationnel les engagements politiques pris par mon pays pour préserver le capital écologique et lutter efficacement contre le changement climatique en République Centrafricaine.

Pour lui, cette opportunité légendaire consiste à réitérer l’engagement du Gouvernement à inscrire le secteur de l’environnement et du changement climatique parmi les priorités politiques  à travers des réformes structurelles  qui ont abouti à la mise en place des cadres de planification stratégique, juridique et institutionnelle.

Poursuivant, le membre du gouvernement a signifié que la ratification de la majorité des Accords Multilatéraux sur l’Environnement (AME), notamment la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le Protocole de Kyoto, l’Accord de Paris sur le Climat, la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification et celle sur la biodiversité témoigne encore une fois de plus la volonté politique affichée du Gouvernement à accompagner les efforts de la communauté internationale pour lutter contre toutes formes de dégradation des écosystèmes et de l’environnement en République Centrafricaine.

Ainsi, c’est dans cet élan de solidarité internationale et d’inversion des tendances que le pays a adopté le Plan National d’Adaptation Préliminaire et a procédé à la révision de sa Contribution Déterminée au niveau National (CDN) avec l’appui financier de la Promesse climatique sous les auspices du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

« C’est tous ces engagements politiquement stratégiques permettent de mettre en œuvre des actions durables et socialement inclusives pour renforcer la résilience des écosystèmes et réduire la vulnérabilité aux risques liés aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles des plus vulnérables (femmes, enfants, handicapés, vieillards, peuples autochtones, etc)», a déclaré le ministre.

La mise en œuvre des ambitions programmatiques en faveur de la protection de l’environnement en général et du changement climatique en particulier dans le cadre de l’opérationnalisation de la CDN adoptée à GlasGow en Ecosse en novembre dernier nécessite des flux financiers conséquents tant à l’interne qu’à l’externe (FVC, FEM, FA, etc) et permettra d’engager des actions à grande échelle et de sauver des vies et contribuer à la neutralité carbone pour un monde neutre.

Aux partenaires le ministre dit ceci : « Je me permets en cette circonstance d’exprimer ma profonde gratitude aux partenaires techniques et financiers qui ne ménagent aucun effort dans leur appui multiforme pour sortir notre pays du gouffre de la pauvreté, pauvreté exacerbée par les changements climatiques induits par la dégradation des bases de production alimentaire et nutritionnelle.

Je leur lance un appel solennel et les encourage à continuer dans cette dynamique d’appui stratégique au regard de nos puissants dispositifs écologiques et d’écosystèmes diversifiés pouvant être mis en valeur car jouant pleinement le rôle  de puits de carbone pour capter le C02 et mitiger les émissions de gaz à effet de serre conformément à l’article 2 alinéa 2 de l’Accord de Paris qui demande aux Pays Parties de renforcer leur position en matière d’adaptation aux changements climatiques ».

Le ministre se réjouis et félicite l’initiative qui renforce davantage les capacités nationales en matière de mobilisation des ressources financières et l’éligibilité de mon pays auprès des mécanismes de financements internationaux (FEM, DFVC, FA, etc).

« C’est une opportunité offerte mais surtout un vaste chantier qui nous permettra d’amorcer véritablement la relance économique via les fonds climatiques, de rétablir l’équité social et de préserver l’équilibre écologique en vue de pacifier le pays et assurer enfin un mieux vivre à toutes et à tous » dixit l’orateur

Pour conclure le ministre ROKOSSE-KAMOT a annoncé aux participants qu’il ose espérer qu’ils mettront à profit cette journée de réflexion sur les modalités et les pistes à explorer non seulement pour la création mais également pour rendre pérenne la structure et le partage d’expériences du fonctionnement des structures similaires dans certains pays tels que le Rwanda et le Brésil, et déclare ouvert, l’atelier de lancement de la création et du fonctionnement du FONACAR en République Centrafricaine.

 

 

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