La politique est l’art de gouverner après avoir gagné démocratiquement la confiance d’un peuple souverain. Mais en République centrafricaine, la conception de certains compatriotes, notamment les hommes politiques de l’position, misent sur la politique pour sacrifier l’avenir de toute une nation, en faveur des étrangers voire des fossoyeurs de la paix. Connaissant leur fourberie, le peuple n’a plus confiance à l’actuelle opposition c’est ainsi, au nom de multipartisme garanti par la loi fondamentale, ce peuple lance solennellement un appel à candidature en vue d’obtenir une nouvelle classe politique pouvant animer la scène politique. Mais que faire à l’actuelle opposition centrafricaine ?
En effet, c’est de notoriété publique que le peuple centrafricain n’a plus confiance à l’actuelle opposition politique centrafricaine. L’actuelle loi mère et même le projet de la nouvelle Constitution remise ce lundi 11 juillet dernier à la direction nationale de la campagne, se base sur les principes fondamentaux de la démocratie. C’est dire que le multipartisme est toujours autorisé en République centrafricaine. Mais, on se rend compte que ce sont beaucoup plus les aventuriers politiques cherchant leur pain quotidien qui sont majoritairement dans l’opposition.
Un parti politique est celui-là qui met les préoccupations du peuple au centre de sa vision politique en vue de changer de façon positive, sa situation sur le plan sécuritaire, socio-politique et économique. Mais qu’est-ce que l’on voit aujourd’hui ? Maintenant ce sont les partis politiques voulant satisfaire leurs intérêts égoïstes, sacrifient le peuple au diable c’est –à dire à la merci des armes, de la pauvreté et ses conséquences. Ceci, à travers des campagnes mensongères auprès des partenaires de la République centrafricaine, notamment les institutions bancaires.
La preuve palpable du manque de confiance du peuple centrafricain envers l’opposition peut être analysé et appréhendé lorsque les membres du Bloc républicain pour la défense de la Constitution du 2016(BRDC) avaient lancé un appel à la population de faire un concert des casseroles. Combien de compatriotes ont répondu favorable à cet appel ? Une défaite si honteuse pour ces aventuriers politiques osant signer le pacte avec le diable pour parvenir à la magistrature suprême de l’Etat. Ce faisant, expose le peuple à des différents maux tout en violant les principes de la démocratie, notamment la célèbre définition qu’a donnée Abraham Lincoln comme quoi : «La démocratie est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple ».
C’est dire que le peuple centrafricain en a marre de l’actuelle classe politique, notamment de l’opposition qui ne cesse de faire bloc à son émancipation. Alors, sous d’autres cieux, les partis politiques de l’opposition, épris de l’esprit du patriotisme animent la scène politique de leur Etat qu’ils prétendent gouverner un jour en faisant des propositions et des critiques à bon escient pour l’intérêt national.
Autant dire que les centrafricaines et les centrafricains, ne veulent plus de la politique des compatriotes constituant l’opposition et surtout les membres du bloc républicain pour la défense de la Constitution. Si et seulement si ces derniers ont réellement la volonté d’aider la population, mieux vaut se lancer dans des plus activités économiques pouvant créer des emplois au peuple centrafricain, car c’est une aventure utopique de miser sur la politique. D’ailleurs, en voyant les dispositions relatives au projet de la nouvelle Constitution, le peuple ne veut que ses bourreaux ne puissent se pointer devant lui lors des campagnes pour se moquer de lui.
De grâce, pour qu’il ait véritablement le multipartisme constructif en République centrafricaine, les vieilles faces doivent précitées doivent disparaitre. Le gouvernement doit également procéder au contrôle effectif conforment aux conditions relatives à l’existence d’un parti politique en éradiquer ces tonneaux vides qui ne cesse de perturber la population centrafricaine de vivre en toute quiétude.
