Bangui, le 23 aout 23
Les erreurs sont humaines même si ce n’est pas une personne qui en est auteur, si et seulement, c’est son entourage qui commet les fautes. Nous ne cessons de le dire dans nos publications que le président Faustin Archange Touadéra n’est pas du tout soutenu, à travers des actions concrètes, par ceux qui l’entourent voire les ministres qui se retrouvent dans le gouvernement au nom de leurs propres intérêts malhabiles. Le cas du ministre Hassan BOUBA laisse comprendre que ce dernier fait bien son travail comme il se doit mais ce serait certains cadres de son département qui font que les choses ne vont pas bien.
Pour la petite histoire, le ministre Hassan Bouba est un collaborateur direct du président de la République. Dans le cadre de la cohésion sociale, celui-ci a fait ses preuves n’en déplaisent à ses détracteurs. Du moins, ce que nous lui reprochons aujourd’hui, est le fait que ce dernier n’a pas le tac de diriger son département avec professionnalisme. Le choix de certains de ses collaborateurs laisse à désirer tout comme sa manière de collaborer avec ces derniers. Département très technique, le ministre de l’Elevage et de la santé animale a besoin du concours de tous ses cadres et agents. Certes, la présence à la tête de ce département du ministre Hassan Bouba fait bouger les lignes mais certains de ses collaborateurs ne traduisent pas dans les faits ses orientations ministérielles. La cause, le manque de confiance entre le ministre et certains de ses techniciens qui se sont vus délaissés ou écartés de la gestion de la chose publique. D’où le membre du gouvernement est accusé de commettre des bavures entre autres, à l’encontre des commerçants (éleveurs, transporteurs des bétails…), sans oublier les agents de la Société d’Etat de Gestion des Abattoirs (SEGA) qui brandissent les « accointances » du ministre avec les militaires russes ou les communautés peuhles armées qui le protégeraient.
Selon nos informations, ce dernier est un bosseur mais, ce serait de mauvaises langues, c’est à dire ceux qui lui en veulent qui alimentent ces ragots pour nuire à sa position politique sous la gouvernance du président Touadéra. De source concordante venant de notre Rédaction qui va vous édifier encore plus dans ses prochaines publications, le ministre Hassan Bouba est dans une logique qui vise à accomplir sa mission en mettant de l’ordre dans sa manière de diriger ledit département mais malheureusement, sa manière de gérer, ne sied pas à tout le monde. Depuis sa présence à la tête dudit ministère, un soi-disant système, un circuit très rentable pour lui permettre de se servir au nom de la communauté peuhle a été mis en place par ce membre du gouvernement. Le temps est venu pour le président Touadéra de voir les choses clairement pour ne pas se fier à ces « actions » de récupération politique, en tant que père de la nation.
Le ministre de l’Elevage et de la santé animale a fait du département qu’il dirige, un instrument qui contribue au renforcement de l’économie nationale alors que certains de ses collaborateurs veulent évoluer dans la médiocrité. Ce dernier veut travailler avec des gens qui le comprennent, pour accomplir la mission ceux qui assument leur fonction en professionnels. Selon ses proches, il ne veut conjuguer qu’avec ceux qui l’accompagnent dans ses sales besognes afin que le régime de Touadéra soit noirci. Le cas palpable est celui des résultats des actions de son département qui ne sont pas à la hauteur des données voulues suite au séminaire gouvernemental. Le président Touadéra et le premier ministre Moloua en sont-ils conscients.
Selon les informations révélées par ses proches voire la communauté peuhle, le ministre Hassan Bouba a instauré un système qui permet de prélever des taxes sur les véhicules de convoyage des bœufs à destination de Bangui. Une quittance parallèle de 20% qui va dans sa poche et non au Trésor Public. C’est à travers des véhicules privés avec qui il a signé des contrats qu’il s’enrichit. Avec une entreprise dénommée DIBO SERVICES qui a signé un contrat avec la SEGA pour le transport des bœufs à partir des provinces à destination de Bangui, il impose des versements hebdomadaires pour sa poche. L’entreprise a refusé et cela crée actuellement une mésentente et les choses ne vont pas bon train.
Il vous souviendra que ce ministre a créé un réseau appelé LAWOL, une mafia pour mettre ses agents sur l’axe Damara pour que chaque convoi de bœuf qui vient des provinces, comptant plus de 50 bœufs, lui donne 2 bœufs pour que ce dernier puisse satisfaire les besoins ventriculaires des autorités du pays pour qu’il soit maintenu à son poste de responsabilité. Selon les témoignages, les ministres, responsables des institutions de l’Etat et autres personnalités se retrouvent chaque semaine avec des carcasses de bœufs gracieusement données par le ministre Hassan BOUBA qui leur fait savoir que c’est son geste de gentillesse à leur égard, alors que c’est une manière de feutrer ses énormités contre le régime de Touadéra. L’heure est grave et il temps que les mauvais grains soient extirpés.
La dernière malheureuse action qui prouve à suffisance que Touadéra est poignardé dans son dos par le ministre Hassan BOUBA qui compte sur les soldats russes, en menant des missions dans les provinces pour « braquer », les éleveurs peulhs qui lui donnent des pourboires régulièrement, c’est la campagne référendaire dont ce dernier a été désigné comme responsable dans les zones d’élevage. Malheureusement, il ne s’est évertué pour leur expliquer le contenu, le bien-fondé de cette nouvelle loi fondamentale. Les peulhs centrafricains ont compris que ce dernier n’est pas bien placé pour accompagner le président Touadéra dans sa gouvernance. Cependant, ils se sont rendus massivement dans les bureaux de vote pour voter en faveur du OUI.
Le ministre Hassan BOUBA peut continuer à narguer les hautes autorités du pays de la sorte ? C’est une insulte pour le peuple centrafricain qui exhorte le président Touadéra à user de son autorité de Chef d’Etat. Après tout, c’est sa gouvernance qui est mise en cause par des gens comme Hassan BOUBA. Affaire à suivre avec d’autres révélations gravissimes !
@Hervé BINAH