Bangui, le 06 octobre 20
Ces derniers temps, les jeunes sont de plus en plus baigner dans les jeunx d’argent (PMU, CASH, BETARENA, GUIO…), sans oublier la consommation des chanvres et autres alcools drogués. Lepotentielcentrafricain.com s’est intéressé aux méfaits nuisibles de ces boissons sur les consommateurs.
Selon le constat, dans chaque quartier de Bangui, ces boissons envahissent les Ronds-points de la capitale et sont consommées beaucoup plus par les jeunes. De Miskine en passant par Galabadja, Combattant, Gobongo, Cité, Sica-Séïdou, les actes sont légion.
« C’est pour nous un plaisir en consommant cette boisson », disent-ils, avant de relever que « ces boissons agissent comme des calmants. Quand nous avons des douleurs, elles nous aident à noyer des pensées négatives qui envahissent nos têtes. »
Pour d’autres, ils préfèrent en prendre car ils n’ont aucune activité qui les occupe. « En vérité, nous prenant cette boisson pour nous occuper car il n’y a rien à faire dans ce pays. Je suis un habitué du coin, même si cette boisson est nocive, mais nous la consommons quand même mais avec beaucoup d’efforts. », A affirmé un jeune rencontré au quartier Gobonogo (Pk9).
Pour le Directeur de l’Office Centrafricain de lutte contre la drogue (OCLAD), le commissaire de la police Romaric Selengouma, ces boissons pour ces effets dévastateurs sur la population notamment la jeunesse avec le risque de créer de trouble à l’ordre public, il est nécessaire de les supprimer sur le marché par un arrêté portant interdiction d’importation et de commercialisation de certains produits en République Centrafricaine.
En plus de la consommation de ces drogues, certains jeunes préfèrent les jeux d’argents facile installés dans tous les coins de la capitale. A 6 heures déjà, les jeunes dont leur âge varie de 12 à 30 ans, sortent devant les kiosques de jeu et se bousculent pour tenter leur chance.
« Tentez votre chance et vous gagnez plus de 10 millions ! », s’écrit sur les affiches de ces kiosques de jeu. En voyant cela, les jeunes pensent qu’ils peuvent facilement gagner leur vie. Ils paient le droit de jeu avant de jouer. Ceux qui n’ont pas la capacité, volent à la maison ou quelque part, juste pour se lancer dans cette aventure qui n’apporte à rien dans leur avenir. Le moins qu’on puisse dire, les autorités du pays qui se soucient du devenir des jeunes vont prendre toutes les mesures qui s’imposent pour arrêter cette hémorragie.
@Jacko
