La sécurité durable et la réconciliation nationale sans faille doivent se traduire véritablement dans les faits

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Bangui, le 03 mai 22

La République Centrafricaine a connu des moments sombres de son histoire qui sont ponctués par des pourparlers dont les recommandations ne sont jamais mises en application. Ce qui effectivement, est à l’origine d’instabilité qui ne dit pas son nom. Aujourd’hui, tout le monde est conscient de ce dont la RCA en est victime il faut absolument tourner la page de tous ses soubresauts politiques qui ne profitent à rien.

Aucun pays ne peut se développer intégralement s’il n’y a pas de sécurité durable. Cette sécurité voulue par tous les Centrafricains n’est pas l’affaire des gouvernants seuls. Ceci nécessite la participation de tout un chacun. Autrement dit, chacun doit mener des actions en faveur de la paix afin que la sécurité se rétablisse véritablement sur toute l’étendue du territoire national.

Les Centrafricains souffrent tellement à cause des crises militaro-politiques à tel enseigne qu’un terme y soit mis. Si aujourd’hui le Centrafricain ne mange pas à sa faim, n’arrive pas à se soigner, dormir…dans tous les recoins du pays, c’est à cause des intérêts malfaisants qui divisent le pays.

Il suffit de faire un tour dans l’arrière-pays là où les groupes armés y règnent pour s’en rendre compte de l’évidence. De Ngaoundaye en passant par Koui, Niem-Yéléwa, Gadzi, Kambakotta, Ndjoukou, Kouango, Bakala, Sam-Ouandja, Kabo, Bémal, Yalinga, Mingala, Ngakobo, Djéma…les villes sont ruinées à cause des exactions commises par les groupes armés.

Mais grâce aux actions salvatrices des autorités du pays avec l’appui des partenaires internationaux que ces localités recouvrent peu à peu la paix et la sécurité, même si les menaces persistent encore.

Qu’est-ce que le Centrafricain lambda gagne pour sa part dans cette insécurité ? Rien, si ce ne sont pas des malheurs qui s’abattent au quotidien. Par contre, les auteurs de ces exactions criminelles s’en réjouissent à travers le pillage des ressources naturelles, le commerce des armes, des violences sexuelles et autres crimes que les institutions judiciaires y penchent actuellement pour traquer et juger leurs auteurs et complices.

Le « combat » actuel des autorités du pays repose sur la sécurité durable. C’est dans cette optique qu’on peut espérer au développement. Le Président de la République, Faustin-Archange Touadéra l’a toujours prononcé dans ses différents messages à la Nation. Toutes les actions positives qui se réalisent actuellement au profit du peuple Centrafricain, visent également la sécurité durable.

Pour cela, la question de réconciliation nationale ne doit être mise de côté. Dans un pays post-conflit, sans la sécurité durable, la paix n’est donc possible. Cette paix indispensable doit s’accompagner de la réconciliation nationale. Les autorités du pays, les leaders des différents partis politiques, ceux de la société civile et acteurs religieux sont appelés à mener cette lutte pour la réconciliation nationale.

Tout le monde est victime de ce qui est arrivé dans le pays à cause des intérêts cachés des uns et des autres. Si les Centrafricains s’engagent à tourner cette page sombre, il faut que cela se fasse avec un cœur immaculé, d’oublier le passé et de regarder vers l’avenir. Si la réconciliation n’y est pas dans un pays, nous pensons que tous les efforts qui se feraient en faveur de la paix n’aboutisseront à rien.

Les dividendes que font ceux qui sont actuellement à la tête du pays, sont dans l’intérêt de tous les Centrafricains. Donc, il est du devoir de tout un chacun de préserver ces acquis patents pour permettre au pays d’avancer sur la bonne voie.

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