LA CENTRAFRIQUE  NE PEUT S’EMERGER AVEC LE TERRORISME QUI PARALYSE LES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES

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Bangui, Central African Republic: the center of the center – Center of Bangui and of the Central African Republic, known as « Point Kilomètre Zéro », PK0, the kilometer zero point

La République centrafricaine est en proie au terrorisme imposé par plusieurs facteurs qui risqueraient freiner son développement. Avec des réserves des ressources naturelles et le souci de certains politiques qui valorisent la prise du pouvoir par les armes, la RCA est victime en siècle, des multiples soulèvements qui banalisent la dignité humaine.

Le président Touadéra dès sa prise de pouvoir en 2016, avait mis le dialogue au centre de sa politique. Car, le linge sale doit toujours se laver en famille. Cependant, certains opposants qui se disent des héritiers de ce pays ont le malin plaisir de s’appuyer sur les mercenaires venus du Tchad, du Soudan, du Niger et du Cameroun en majorité des peuhls pour déstabiliser le régime en place.

Avant le mirage des cultures, beaucoup des Etats africains étaient érigés en Royaume ce qui valorisait le développement ou le rayonnement des empires comme celui de Songhaï de Gao. Pour détruire un continent riche en ressource naturelle, Il fallait donc mettre en pratique les grands mots pour sa déstabilisation à l’exemple de la démocratie à l’européenne. Nos dirigeants de l’époque  ne prenaient pas conscience des textes de cette «globalisation » des cultures. Pour mémoire, la grande Charte de l’Impérialisme qui met à genoux le continent stipule que «aucun pays du tiers-monde ne constitue un Etat souverain et indépendant » et par conséquent, il fallait trouver des pilules pour faire avaler aux Africains puisque « la raison n’a pas traversé le continent africain » comme l’a si bien énoncé Hegel.

Certes, le monde est devenu un village planétaire où la solidarité impose la mobilité, mais ne perdons pas de vue quelqu’un qui a exploité le contient pendant plusieurs siècles, qui a torturé nos parents par la colonisation, qui a déporté nos grands-parents par la traite négrière et qui continue d’exploiter nos richesses à volonté peut-il aujourd’hui venir penser nos blessures ? N’ayons pas de l’affirmer, la réponse c’est non ! Le terrorisme est devenu un mode d’action politique international de premier plan. Voilà le bouleversement principal consacré par les attentats du 11 septembre 2001 à New York et à Washington. Si le terrorisme est bien antérieur à 2001, à partir des attentats du 11 septembre, il se hisse dans le sang au rang de phénomène structurant pour les relations internationales et déterminant pour les vies politiques nationales et régionales. Un nouveau type d’acteur s’invite sur la scène mondiale par effraction violente.

Voilà pourquoi, les armes fabriquées par les grandes sont déversées dans cette poubelle qui est l’Afrique en échange des ressources naturelles surtout dans les pays où les dirigeants ne pensent qu’au pouvoir et non à l’avenir des populations. Aujourd’hui, tous les gouvernements africains ne sont que des adeptes des legs comme l’Opus Dei dont les textes recommandent « qu’il faut obéir comme un cadavre », c’est dans ce contexte que nos dirigeants ne vivent qu’en suivant les consignes données par l’extérieur puisque celui qui donne commande.

Les guerres imposées au nom de l’alternance politique ne servent que l’intérêt de nos prédateurs. On ne peut pas aller à la pêche sans hameçon et sans file. Ce qui signifie qu’on ne peut pas aller en politique sans aucune connaissance de ce concept. Les prédateurs qui alimentent les conflits dans ce pays après chaque élection appliquent à la lettre le Titre II de la Charte de l’Impérialisme : « tout pouvoir et tout gouvernement établi par nous est légal, légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir ou gouvernement qui n’émane pas de nous, est illégale, illégitime et dictatorial  quel que soit sa forme et sa légitimité» ceci, les Centrafricains restent les yeux fermer sans tâcher jamais à les ouvrir. Il ne faut pas vendre le pays au nom de l’alternance politique alimentée par les occidentaux. La stabilité d’un pays nécessite aussi de faire confiance à un fils qui est au pouvoir.

Les attentats terroristes ont acclimaté une culture de la violence médiatisée sur toutes les scènes politiques nationales. Quelles que soient les traditions politiques locales, les attentats des deux dernières décennies ont répandu l’idée qu’il était possible de capter l’attention du public et de bousculer un système politique par le massacre de civils. Les attentats emblématiques comme les attaques les plus obscures ont réussi à faire passer le meurtre aléatoire comme un mode ordinaire si ce n’est acceptable de l’action politique. C’est un recul particulièrement préoccupant car la contamination terroriste est très forte. Les luttes sociales et les combats idéologiques sont désormais tentés de gagner leur place au soleil médiatique et sur la scène politique les armes à la main et au prix de vies innocentes.

@LA REDACTION

 

 

 

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