LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE N’AURAIT-ELLE PAS PRIS UN BON DEPART ?

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La République centrafricaine peine sur le chemin du rendez-vous du développement parce qu’elle a pris un mauvais départ faute de vrais leaders. Sur tous les plans, le pays ne s’est pas bien préparé au préalable. Il dispose bien sûr des gigantesques ressources naturelles mais, il n’a pas assez de compétences en ressource humaine. C’est pourquoi, la République centrafricaine se heurte toujours à des difficultés sur la scène internationale. Pour espérer à un véritable développement, le pays devrait cesser d’imiter les autres en tenant compte de sa réalité en s’investissant beaucoup plus sur la formation avant toute entreprise. C’est pourquoi, le pays éprouve des difficultés à exploiter ses ressources, à dénoncer certains accords devenus caduques pour ne citer que ceux-là. Mais, que devrait faire maintenant la République centrafricaine ?

Personne ne peut ignorer que la République centrafricaine a pris un mauvais départ et ce serait à cause de ce mauvais départ qu’un auteur a dit que « L’Afrique noire est mal partie » car, la Centrafrique est au cœur de l’Afrique et tout le monde connait l’importance du cœur dans l’organisme. Les différents dirigeants qui se sont succédé n’ont pas une bonne vision pour pouvoir conduire à bien le peuple centrafricain.

Quand on veut soumettre le pays à une entreprise quelconque, nous devons au préalable préparer les ressources humaines. Voilà le véritable problème de la République centrafricaine. Ce sont les dirigeants de ce pays qui ont ouvert la porte aux ennemis du peuple. Tout le monde sait que le pays dispose des gigantesques ressources naturelles et le développement du pays serait conditionné à leur exploitation. Mais, qui de ces différents leaders politiques serait-il en mesure de prendre en charge cinq étudiants pour les former à l’extérieur avant de procéder par exemple à l’exploitation du pétrole ? Qui de ces dirigeants a pu préparer les diplomates pour pouvoir dénoncer certains accords devenus caduques ? Toutes ces questions nous laissent perplexes.

Dans le domaine des sports par exemple, le pays veut vaille que vaille se qualifier à la coupe du monde et à la coupe d’Afrique des nations et c’est le souhait de tous les Centrafricains. Mais hélas, combien de Centrafricains jouent au jour d’aujourd’hui à l’étranger ? L’Etat dispose de combien de centres de formation en football, de basket Ball etc.? L’argent dépensé jusqu’aujourd’hui pourrait servir à la création des centres de formation pour avoir des athlètes professionnels.

Nous avons coutume de dire que tel pays est incontournable en matière de diplomatie, c’est parce les dirigeants, soucieux de l’avenir du peuple, ont régulièrement investi dans ce domaine car, la vie est une continuité. La relation se construit au tour des intérêts, et donc « Pas d’intérêts pas d’action ». Aujourd’hui, nous comptons des diplomates dignes de ce nom au bout des doigts parce que le gouvernement n’a pas pris son temps pour investir dans e domaine. Mais qui pourra défendre valablement les intérêts du peuple centrafricain demain ? La Centrafrique devrait descendre sur terre, autrement dit, les autorités devraient prendre conscience de la situation que traverse le pays afin de prévenir son devenir.

Si la République centrafricaine souffre de différentes sanctions émanant de certaines institutions, c’est parce qu’elle n’a pas assez des diplomates compétents pour pouvoir la défendre avec professionnalisme. Le gouvernement actuel devrait chercher à corriger les erreurs du passé en mettant beaucoup plus l’accent sur la formation.

La preuve en est que depuis quelques semaines, la ville de Bangui est dans l’obscurité, faute d’experts en matière d’électricité. Si les autorités qui ont eu à gérer ce pays, arrivaient à envoyer ne serait-ce que cinq Centrafricains à l’étranger pour subir des formations, on n’aurait pas à vivre aujourd’hui dans l’obscurité. Les experts chinois viennent d’arriver cette semaine, combien l’ENERCA voire l’Etat centrafricain va-t-il dépenser ?

Il découle de tout ce qui précède que les personnalités qui ont eu à conduire la République centrafricaine, n’ont pas bien préparé le pays au rendez-vous du développement. Un pays qui n’a pas assez de ressources humaines sur tous les plans, ne pourrait pas espérer à un véritable développement. Même s’il faut coopérer, la coopération s’articulera autour des intérêts d’où la présence des professionnels pour pouvoir défendre les intérêts qui sont les leurs. L’actuel régime devrait corriger les erreurs du passé en formant au moins cinq spécialistes dans chaque domaine. A bon entendeur, salut!

 

@Koko Mbéréti

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