LES REALISATIONS DE L’HOMME DU 30 MARS 2016 TOME 1 : INFRASTRUCTURES ROUTIERES

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Dans sa politique de développement et de désenclavement, l’homme du 30 mars 2016 a initié avec son gouvernement, la réhabilitation de 50 kilomètres de routes à Bangui. Ces travaux de réhabilitation lancés, il y a quelques mois, se poursuivent dans la capitale. Ce projet du gouvernement, vise à réduire les problèmes de la libre circulation des personnes et des biens.

Tous les Centrafricains s’accordent sur le fait que le circuit routier de la capitale n’a pas été réhabilité pendant des décennies. C’est ainsi que le gouvernement, sur les instructions du Président de la République, le Pr Faustin Archange Touadéra, a mis plusieurs avenues et ruelles de la ville de Bangui en chantier. La mission assignée aux entreprises locales et internationale, est d’améliorer les tronçons presque impraticables. Certaines entreprises sélectionnées pour lesdits travaux, ont déjà commencé les travaux et certaines sont presque en fin d’exécution. Des tracteurs, niveleuses et rouleaux compresseurs encore appelés compacteurs, sont à l’œuvre pour cette réhabilitation que les Centrafricains appellent de tous leurs vœux.

Le coût de ce projet de réhabilitation d’une partie des voies publiques à Bangui est estimé à 17 milliards de francs CFA financé sur fonds propres. Il comprend entre autres, la réhabilitation des avenues de France et Koudoukou. Les axes PK0-PK12, Pétévo-PK 9, Kolongo-mairie de Bimbo. Les rues Kongowara, Patassé, BARC, Badamassi et le prolongement de la rue en face de la tribune vers le quartier Yassimandji. Du Camp Kassaï dans le 7e arrondissement de Bangui en passant par le cimetière de Ndrès jusqu’au lycée Barthélemy Boganda, ce corridor est aussi en construction. Comme celui de la rue des sœurs, et celui qui part de Combattant pour le PK 10 etc. A ces chantiers dont certains sont presque à terme, il faut ajouter l’avenue Faustin Archange Touadéra, celui qui monte à Boy-Rabe depuis le PNUD, le tronçon Ngaragba-Kassaï et le faramineux projet de construction de l’avenue des Martyrs qui va desservir l’aéroport Bangui M’poko.

Le ministre des travaux publics, Guismala Hamza qui suit de très près les travaux, déplore la faible participation des entreprises locales car non compétitives. Selon le membre du gouvernement, les 50 kilomètres sont divisés pour que chaque entreprise ait un petit lot. Sauf que nos entreprises locales n’ont pas de matériels pour les travaux de bitumage, excepté l’ONM a regretté Guismala Hamza, ministre des travaux publics. Le département des travaux publics assure que ces travaux vont également s’étendre dans nos villes en province. Les travaux que nous faisons dans la ville de Bangui sur 50 kilomètres, c’est le bitumage des routes. Certaines routes sont bitumées en recouche et les grandes artères vont être reprises en béton bitumé. Les routes, non seulement à Bangui mais dans l’arrière-pays, sont dégradées. Donc, ces travaux se feront également à l’intérieur du pays a affirmé le ministre des travaux publics.

Les travaux de ce projet prévus pour 18 mois, ont accusé un petit retard à cause de la pénurie de carburant qui a entrainé l’arrêt des travaux. Ils ont repris avec la fourniture des produits pétroliers dans nos stations-service grâce à la volonté politique du gouvernement. Ce sont des réalisations palpables et visibles par tous. Cet engagement, il faut le reconnaître, est salutaire pour le bien-être du pays et donne une certaine visibilité à la capitale. En ce temps d’austérité, dégager 17 milliards de francs CFA n’est pas donné à tous les régimes. Certains se sont servis de ces pactoles pour construire leurs villas et acheter des grosses cylindrées. Et c’est avec ces voitures de luxe qu’ils sont en train de rouler sur ces routes réhabilitées par le Pr Faustin Archange Touadéra. Ce qu’ils n’ont pas pu faire hier, leur est profitable aujourd’hui. Quel paradoxe !

@Herman Thémona

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