La jeunesse centrafricaine remontée contre le système éducatif centrafricain

0

Ce n’est un secret pour personne de nos jours en République centrafricaine où l’éducation de la jeunesse est bafouée par ceux qui sont aux commandes et qui ne cherchent qu’à protéger leurs postes de responsabilité sans conscience aucune. Le comble c’est qu’aucun ministre des différents régimes n’a apporté véritablement une réforme dans l’optique d’assainir le secteur éducatif, mais excellent dans des discours démagogique pour animer la galerie pendant que le pays va vers sa propre destruction.

Nul ne peut dire le contraire de nos jours en République centrafricaine même si toute vérité n’est pas bonne à dire. Les politiques sont responsables de la perte des valeurs de la jeunesse centrafricaine. Le système éducatif ne répond pas aux attentes des populations.

Qui ignore ce qui se passe au ministère de l’Education nationale, ce secteur qui semble contribuer à l’avilissement de la jeunesse centrafricaine ? Dans un pays où la corruption, les affinités, le tribalisme, le régionalisme et le clanisme constituent les maux qui grugent la gouvernance, les paisibles populations sont des principales victimes.

C’est le cas des dernières affectations dans au ministère de l’Education nationale qui est la preuve tangible de ce que nous dénonçons. Ces « protégés » des dignitaires ne veulent pas rejoindre leurs postes d’affectations et pourtant perçoivent régulièrement leur salaire provenant du contribuable centrafricain : « La République centrafricaine est dans une mauvaise pente tant l’éducation de la jeunesse n’est pas au centre des préoccupations du politique. Les enseignants affectés en province refusent catégoriquement de rejoindre leurs postes d’affectation. Ils cherchent par les portes étroites rester dans la seule ville de Bangui comme le pays ne réduit qu’en une seule ville. Dans certaines sous-préfectures du pays, il y a 32 écoles primaires pour 14 enseignants qualifiés. Que font dont ces fonctionnaires dans la capitale ? Certainement, ils ont une couverture de la direction des ressources humaines » a affirmé une source de la société civile.

Le monde évolue et ceux qui sont en charge de l’Education nationale doivent comprendre qu’un pays est en perdition lorsque sa jeunesse est mal formée. De nos jours, les vacations sont supprimées et certains établissements connaissent un manque d’enseignants qualifiés. On se pose alors la question de savoir s’il n’est pas raisonnable de sauver le système éducatif centrafricain en faisant recours aux vacations ?

Dans certains pays du monde, la jeunesse est souvent considérée comme le fer de lance de la nation. Elle constitue le levier de l’économie du pays. Malheureusement, avec la dernière crise militaro-politique qui impacte gravement l’économie du pays, les jeunes sont sacrifiés. Une jeunesse mal formée ou mal éduquée est un danger pour le pays. Car, dit-on, elle est  facilement manipulable et exposée au phénomène des groupes armés faute de moyens de survie.

Le gouvernement doit donc prendre en compte ces revendications de la jeunesse de nos différentes provinces qui veulent aussi s’épanouir et trouver une place dans la société comme tous les autres jeunes car, la République centrafricaine ne se limite pas seulement à la seule capitale Bangui mais, c’est tout ce territoire de 623000 km2. Et par conséquent, tous les jeunes  doivent être traités de la même façon  pour la discrimination et l’exclusion qui a été à l’origine de la dernière crise militaro-politique.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.