Centrafrique : Après la prise de fonction du nouveau patron de la Primature, un audit sans complaisance s’impose au sein de toutes les instances

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Bangui, le 16 juin 21

On sait ce n’est pas une méchanceté, mais un degré de patriotisme qui donne le goût de la Rupture prônée par le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra qui souhaite faire entrer son pays dans le concert des grandes nations de bonne gouvernance. Cependant, conscient que le pays de Boganda bat le triste en matière de crime économique, le nouveau Premier ministre doit assainir les ministères et les sociétés étatiques et parapubliques où certains criminels n’ont que fait enfoncer dans l’enfer.

Selon certains observateurs de la vie politique centrafricaine, ex-Oubangui Chari bat le triste record des détournements des biens publics depuis plusieurs régimes qui se sont succédé dans ce pays.

Dans certains ministères, les biens publics ne sont qu’un simple prolongement de la vie publique des arrivistes qui pillent et détournent les biens de l’Etat sans inquiétude. Or, dans un pays qui se respecte, un audit doit se faire avant la formation d’un nouveau gouvernement : « Dès la prise de pouvoir du chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra en 2016, il a tendu la main à tout le monde et même aux groupes armés signataires de l’Accord de Khartoum pour qu’ils mélangent leurs efforts et travailler pour l’amour du pays. Les ministres étaient nommés et les directeurs des sociétés ont été installés. Le résultat de la gestion du patrimoine commun est alarmant lorsqu’on regarde tout ce qui se passe de nos jours. Certains ont brillé négativement et des rapports sont déposés dans les bureaux de ceux qui doivent rendre les décisions responsables. Malheureusement, comme l’impunité est la règle de gouvernance, ces criminels économiques bénéficient d’une amnistie masquée qui donne les ailes des anges à tous ceux qui considèrent le Centrafrique comme une chasse gardée », a lâché une source dans la capitale.

Aujourd’hui, c’est une nouvelle ère qui commence avec l’ancien patron des Finances qui a fait ses preuves pour le bonheur de son peuple. S’il est nommé Premier ministre Chef du Gouvernement, ce n’est pas un fait du hasard, mais une récompense du travail abattu durant son passage au ministère des Finances ce qui a vite pu convaincre les institutions financières comme le FMI, la Banque mondiale ou la BAD.

En prenant alors la tête du gouvernement du second quinquennat du champion du Centrafrique, les défis sont énormes et le chantier est vaste. Cependant, les crimes économiques doivent être sévèrement punis. Il ne s’agit pas de limoger simplement, mais de traduire tous les criminels en justice puisqu’ils n’ont que pour seule devise : « Pillons, volons et détournons car, demain nous partirons et c’est Touadéra, l’élu du peuple qui répondra devant ce peuple souverain ».

@Bienvenu ANDALLA, 

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