IL EST TEMPS QUE TOUADERA PUISSE OPERER UN CHOIX ENTRE SES AMIS ET LES HYPOCRITES QUI L’ENTOURENT

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L’actualité politique de ces derniers temps en Centrafrique tourne autour de la question de la réécriture d’une nouvelle loi constitutionnelle afin de doter le pays d’une nouvelle constitution. Cette question cruciale a fait émerger un antagonisme entre les filles et les fils de la République Centrafricaine jusqu’à ce qu’une décision de la Cour constitutionnelle soit rendue afin de situer l’opinion mais le débat est loin d’être clos.

Au fur et à mesure que les étapes sont franchies, les Centrafricains commencent à connaître les vrais visages des uns et des autres. A titre de rappel, le dialogue républicain organisé par le pouvoir gouvernement a été l’occasion pour certains fils de la République Centrafricaine de soulever la question d’une nouvelle constitution. Cette question délicate a soulevé des débats houleux qui ont failli se dégénérer à une bagarre rangée entre les participants lors des assises de ce dialogue.

Une question qui mérité d’être soulevée puisse qu’il est un secret de polichinelle que l’actuelle constitution querellée ne cadre pas à la réalité centrafricaine de l’heure pour la simple raison certaines de ses dispositions sont caduques. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant puisqu’il susurre que cette constitution est une copie de la constitution d’un pays voisin et rédigée par des experts étrangers.

Ce faisant, ils n’ont pas pris en compte les aspirations du peuple souverain qui n’a pas été associé à sa rédaction bien qu’il y avait eu une consultation populaire à la base. C’est ainsi lors du Forum National de Bangui, certains hommes politiques pas les moindres qui se déjugent à ce sujet aujourd’hui, se sont donné de la voix pour dire clairement que le nouveau régime qui verra jour après la période transitoire doit obligatoirement réécrire une nouvelle constitution.

C’est donc ce qui a motivé une majeure partie de la population Centrafricaine à manifester sur l’ensemble du territoire national pour demander la réécriture d’une nouvelle constitution. Pendant certains Centrafricains se lèvent pour réclamer à cor et à cri la réécriture d’une nouvelle loi constitutionnelle, d’autres par contre ont milité par le maintien de l’actuelle constitution et qui pensent que la réécriture d’une nouvelle constitution s’apparente à la violation de la constitution de 30 mars 2016. Disant qu’il s’agit là de bonne guerre !

Répondant à l’appel pressent de son peuple, le Président de la République s’est vu obligé de prendre un décret pour mettre en place un comité chargé de la rédaction du projet d’une nouvelle constitution. Après cela ceux qui défendent l’actuelle constitution, ont saisi la Cour constitutionnelle qui malheureusement a déclaré inconstitutionnel le décret mettant en place ce comité de rédaction au grand dam de la majorité des Centrafricains.

Respectueux de leur justice, les Centrafricains se sont pliés devant la sentence de la haute juridiction du pays. Le moins qu’on puisse est que cette question est toujours d’actualité vu l’ardeur des Centrafricains  à réclamer une nouvelle constitution puisque dans sa décision, la Cour constitutionnelle n’a pas manqué de montrer le mécanisme qui pourra aboutir à l’adoption d’une nouvelle constitution.

Cependant cette période des joutes oratoires les masques sont tombés et cela a permis de connaître ceux qui soutiennent véritablement le Président de la République et qui sont prêts à défendre devant des difficultés. Les Centrafricains ont tous été témoins et connaissent ceux qui se sont mouillé les maillots pendant cette période à travers les différentes manifestations organisées à cet effet.

Plusieurs membres du gouvernement et des Présidents de certaines institutions se sont opposé à cette démarche salutaire. Le plus navrant ce sont les militants du MCU pas les moindres qui devraient en principe défendre le Président de la République, ont pris leur distance vis-à-vis de lui en adoubant les opposants qui se battaient contre cette démarche du pouvoir en place.

Une manière de montrer clairement aux yeux du monde leurs désapprobations contre le Président Touadera. C’est un signal fort qui est lancé pour dire au Président que son entourage est rempli des traitres, et autres opportunistes qui ne tarderont à le lâcher le moment. D’ores et déjà, il saura faire un choix entre ses soutiens et les hypocrites qui l’entourent.

@Herman THEMONA

 

 

 

 

 

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