Faire du sur place  motif du non avancement de la RCA

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 La République Centrafricaine a stagné voire régressé au lieu d’amorcer son développement à cause de  l’instabilité chronique qu’elle connaît depuis son indépendance jusqu’au dernier putsch raté du 13 janvier 2021 de la Coalition des patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé.

Les arguments couramment avancés pour orchestrer la conquête du pouvoir par les armes demeurent la restauration de la justice sociale, de la redistribution équitable des revenus générés par la mise en valeur de nos richesses naturelles en bref,  c’est le bien-être des Centrafricains qui est brandi. Malheureusement, le constat est amer  car, ce qui consiste pour les politiques c’est de prendre en otage le précieux palais de la Renaissance afin de positionner leurs parents et complices sacrifiant au passage la bonne gouvernance et la cohésion nationale.

En réalité chaque régime qui s’installe réédite  les pratiques stagnantes et paralysantes qui ont gangrené notre société. C’est ce qui fait que suite à ces mécontentements, le pays bat le triste record des coups d’Etat en maintenant le pays dans la pauvreté alors qu’il regorge des ressources naturelles énormes qui peuvent permettre à tout le monde de vivre aisément.

A titre de rappel, le président Ange Félix Patassé a promis monts et merveilles aux Centrafricains. Il a déclaré que notre pays est immunisent riche, qu’il instaurera la politique des grands travaux pour absorber toutes les mains d’œuvre et qu’on ca importer d’autres  pour l’exécution de tous ces chantiers.

De 1993 à 2003 au lieu de conduire le peuple au paradis, il l’a amené aux enfers avec 28 mois d’arriérés de salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat.

Quant à François Bozizé qui a tenté sans succès de renverser le régime de son mentor  Patassé, et  s’est exilé au Tchad, celui-ci a promis mené  un combat acharné contre la gestion patrimoniale du pouvoir.

Durant dix amans de règne, le leader du KNK a excellé dans le népotisme, le clientélisme, la corruption, la mal gouvernance.

Son successeur Michel Djotodia qui a étalé ses limites en matière de gestion du pouvoir avec un grave déficit d’autorité ne règnera que durant neuf mois.

Le dénominateur commun à ces trois dirigeants notamment Ange Félix Patassé, François Bozizé et Michel Djotodia reste l’utilisation des forces non conventionnelles pour conquérir, gérer et sécuriser le pouvoir avec des conséquences lourdes dur les Centrafricains et l’avenir du pays.

François Bozizé a conquis le pouvoir et a laissé les rebelles qui l’ont aidé piller les différents projets, les concessionnaires des véhicules et entreprises etc.

Face à son fauteuil qui vascillait Ange Félix Patassé a négocié et obtenu de Jean-Pierre Bemba Gombo dans la sécurisation se son règne. Ces malfrats ont tué, torturé les compatriotes et volé leurs biens.

Depuis 2013 jusqu’à ce jour, le  pays connaît la flambée des violences, la prolifération des groupes armés à cause de Michel Djotodia.

L’appétit venant en mangeant, la décision du leader de la coalition rebelle séléka a poussé ses sbires à créer d’autres groupes armés pour poursuivre la réalisation de leurs plans macabre.

Actuellement la République Centrafricaine qui est confrontée à des crises à répétition depuis 1996 jusqu’à ce jour compte plusieurs associations des victimes qui attendent impatiemment que justice leurs soit rendue et que les préjudices subis soient réparés.

Jean-Pierre Bemba Gombo a été libéré par la CPI à la surprise des victimes, celles-ci pensent à tort ou à raison leurs bourreaux y compris les dirigeants seront tôt ou tard jugés.

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