Cri de cœur des usagers de l’axe Pétévo-Bimbo suite à l’état de dégradation avancée de la route

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Bangui, le 16 Aout 23 

En cette saison pluvieuse, la dégradation avancée de certaines artères de la capitale, devient de plus en plus évident. C’est le cas de l’Avenue David Dacko qui va du centre-ville de Bangui jusqu’au pont du PK 9 à Bimbo sur la route de Bimbo. Piétons, motocyclettes, automobilistes et autres usagers sont agacés de la situation qui ne trouve pas de réponse jusqu’à présent.

En empruntant cet axe distant de 9 kilomètres du centre-ville, l’on peut facilement passer au moins une heure de temps à cause des embouteillages et les manœuvres pour éviter les nids de poule qui jonchent la route. A un certain endroit, il n’y a pratiquement pas de goudron sur la route que les eaux de pluie qui stagnent sans trouver une issue pour leur évacuation. C’est en tout cas, une situation déplorable que les usagers de l’axe déplorent depuis plusieurs mois sans qu’une moindre solution leur soit apportée, car il s’agit-là, d’une question de libre circulation.

Cet axe qui facilite le ravitaillement de la ville Bangui par des produits agricoles à partir des régions sud-ouest, est-il abandonné par les autorités ? Que dit exactement le ministère en charge des Travaux publics et de l’entretien routier face à cette situation qui met en difficulté la libre circulation des personnes et des biens? Les fonds accordés par le Fonds d’Entretien Routier (FER) ne concernent pas le réaménagement de la sortie sud de Bangui ?

La population de Bimbo et surtout ceux qui empruntent régulièrement cet axe pour leurs diverses activités, se plaignent de cette situation. Comment comprendre qu’une telle grande Avenue ne puisse faire l’objet d’entretien depuis plusieurs années ? Les accidents sont fréquents sur l’axe Pétévo-Bimbo justement à cause de sa dégradation avancée.

C’est ici le lieu d’interpeller l’Office National du Matériel (ONM) que dirige un certain Mathias Mano. Cette entreprise publique fait des activités que personne ne comprend. Là où les choses posent problèmes, cette structure ne réagit pas, n’apporte pas de solution pour que la situation soit réglée. L’ONM dispose des engins de tout type pour les travaux publics mais, il lui est difficile de pallier aux problèmes de circulation des routes impraticables. D’une part, la responsabilité incombe au Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain (FAEU) qui est sous tutelle du ministère de l’Urbanisme. Ces travaux d’entretien routier devraient se faire normalement en partenariat avec le ministère des Travaux publics, l’ONM et le financement du FER qui est inévitable.

Malheureusement, le triste constat nous laisse comprendre qu’il n’y pas du sérieux dans ce qui se passe actuellement. Le travail fait sur l’Avenue de l’indépendance (PK0-PK12) est bâclé, c’est un échec total. La preuve en est qu’en empruntant ladite avenue, l’on est confronté à de sérieux problèmes. Au niveau du Stade 20.000 places pour arriver au Rond-point des Nations-Unies, c’est encore un autre parcours de combattant avec les nids de poule qui ne sont pas bouchés depuis plusieurs mois.

La circulation est pénible tout comme sur l’avenue de France au niveau du Rond-point SICA jusqu’au rond-point du 5e arrondissement. Tout proche de là sur le pont Miskine pour descendre vers le pont marché Mondial qui sépare le quartier Gbakondja et SICA3, c’est une autre histoire qui fait parler d’elle. Pour compléter la liste, essayez d’emprunter l’axe qui commence au niveau de la station de pompage de la SODECA en passant par l’Hôtel Oubangui et Ngaragba, vous nous direz que ce n’est pas la capitale. Que font exactement les départements et les structures citées ci-haut ? Autant que la réhabilitation de ces axes prend du temps, les morts se font compter tous les jours à travers les accidents de circulation routière.

@François Gbokoché  

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