Bangui, le 07 janv.-22
Comme en 2021 lors de la prestation de serment du Président de la République Professeur Faustin Archange Touadéra, des axes ont été ciblés pour afin rendre concrètes les actions en cours. Cet exercice qui se fait chaque année a permis au Chef de l’Etat de dévoiler les grandes priorités dont il veut en faire son cheval de batail pour cette année des grandes ambitions.
Pour cette année 2022, le Président de la République a choisi de tourner le regard sur trois grandes actions à savoir : (i) la transformation de notre pays et l’amélioration des conditions de vie de chacun de ses habitants ; (ii) l’emploi des jeunes et des femmes et enfin (iii) la bonne gouvernance, et la lutte contre la corruption.
La transformation de la RCA et l’amélioration des conditions de vie de chacun de ses habitants
« Je me réjouis des résultats obtenus pour l’année 2021 dans la mise en œuvre de mon projet de réduction de la pauvreté de nos populations rendues vulnérables par plusieurs années de crises. Dans la lignée de mon précédent quinquennat et de la mise en œuvre d’une diplomatie innovante, orientée vers le développement, 2022 sera l’année du renforcement de notre coopération et des liens d’amitié et fraternels avec tous les pays du monde, désireux de nous aider à sortir de l’interminable crise sécuritaire, de la pauvreté et du sous-développement», a indiqué le Président de la République le 31 décembre 2021 lors de son message à la nation.
Les derniers évènements auxquels la République centrafricaine fait face apparaissent comme une étape nécessaire pour changer de paradigme afin d’enclencher un véritable développement dans tous les secteurs y compris la transformation de la condition de vie de tous les habitants. Certes, plusieurs qualificatifs ont été prononcés sur le pays. Mais en réalité, la crise a une source profonde qu’il faut du temps pour que tous les habitants puissent comprendre l’origine afin de trouver des solutions adéquates et amorcer un véritable changement.
Telle est l’idée maitresse qui a amené le Président de la République avec l’équipe qui l’entoure à prendre des mesures pour trouver une solution. C’est une lapalissade de dire que le peuple est conscient des efforts de son dirigeant qui en moins de 10 ans se bat pour que le pays retrouve la stabilité. C’est dans cette droite ligne que le Président de République a bien voulu déployer toute son énergie pour se rendre auprès de ses pairs des pays frères pour une coopération gagnant-gagnant.
l’emploi des jeunes et des femmes
Comme les dirigeants ne cessent de claironner, la jeunesse est l’avenir de demain ou du moins le fer de lance de la nation. C’est dans ce sens que le Président de la République a mis en œuvre une politique pour créer des emplois en recrutant les jeunes centrafricains qui étaient considérés comme des ennemies de la République dans la police, la gendarmerie et dans l’armée.
Et grâce à la volonté politique du Président Touadéra, les jeunes issus des groupes armés ont pu déposer les armes pour s’inscrire dans le processus du DDRR suite à l’APPR-RCA. Cela a permis à certains démobilisés de bénéficier de diverses formations organisées et d’autres d’intégrer l’armée.
Le bilan de cette prouesse laisse transparaître 3.330 jeunes (hommes et filles) qui ont intégré les Forces Armées Centrafricaines, 651 jeunes de sexe confondu dans le corps de la gendarmerie et 949 jeunes sexes confondus dans le corps de la Police. A cela s’ajoute l’intégration des autres jeunes dans les différents services de la fonction publique.
C’est pourquoi le Chef de l’Etat dans son mot à la nation, a déclaré pour sa nation ses souhaits : « Je souhaite que 2022 soit une année charnière pour les investissements innovants en République Centrafricaine afin de créer de l’emploi et des ressources pérennes, fournissant ainsi à notre jeunesse une autre alternative que les armes et la violence », pour résumer en tout l’expression de sa volonté à soutenir les jeunes.
la bonne gouvernance, et la lutte contre la corruption
La corruption et la mauvaise gestion des biens publics font partie des grands défis du Président de la République qui veut trouver une solution. La problématique de la bonne gouvernance et de la corruption au sein des services est toujours d’actualité et constitue un frein au développement du pays. Et le fait aussi d’attribuer des postes de responsabilité à certains fils du pays de mauvaise moralité et n’ayant aucune volonté d’aider le pays vers le développement est un obstacle pour la matérialisation de son projet de société.
On retrouve aujourd’hui encore dans l’administration, des personnalités qui ne pensent qu’à leur poche alors que le service d’Etat n’est pas un bien privé. Avec cette conception de la chose, le pays ne fait que régresser.
A cela s’ajoute la corruption qui reste encore un mal qui gangrène le pays. Il est urgent que la Haute Autorité Chargée de la Bonne Gouvernance puisse se saisir de ces cas. Sans cela le développement ne sera qu’un vain mot.
Pour rappel, pendant le premier mandat du Président Touadéra, on se souvient encore que certains parlementaires étaient cités dans des malversations et qui mettaient déjà en doute leur mentalité. D’autres étaient cités dans la mauvaise pratique du détournement des ressources minières. Grâce à la clairvoyance de la Cour constitutionnelle, ceux-ci ont été bannis de la compétition électorale.
Au demeurant, la volonté du Président s’est exprimée clairement : « Je voudrais réitérer la nécessité pour chacun des membres du Gouvernement d’agir dans le strict respect des principes de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des affaires publiques ». C’est dire que le Président a exhorté ses ministres au respect des principes de la bonne gouvernance, gage d’un véritable développement harmonieux de la République centrafricaine. Pour cela, le levier la justice est activé de sorte que tous ceux veulent se lancer dans des pratiques rétrogrades puissent répondre de leurs actes.
@Bienvenu ANDALLA,
